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La Côte d’Ivoire fête ses 47 dans l’unité après 5 ans de conflit

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Par : Ouestafnews

Les manifestations marquant la célébration de ces 47 ans d’indépendance ont été présidées à Abidjan, la capitale économique ivoirienne par le président Laurent Gbagbo, avec à ses côtés son premier ministre Guillaume Soro (leader de l’ex-rébellion).
Les festivités étaient retransmises en direct par la Radio Télévision Ivoirienne.
"La Côte d’Ivoire est résolument engagé sur le chemin de la paix", a affirmé le président ivoirien dans un bref discours destiné "aux diplomates" et aux autres "invités" venus assister aux cérémonies.
M. Gbagbo n’a pas manqué de souligner que "c’est la première fois" (depuis l’éclatement de la rébellion en 2002) que Guillaume Soro"est assis à côté" de lui pour célébrer la fête nationale du pays.
Depuis qu’ils ont pris le contrôle de la moitié nord du pays en septembre 2002, les Forces Nouvelles (FN, ex-rébellion), ont toujours célébré séparément la fête de l’indépendance dans la partie nord du pays.
Les FAFN (Forces armées des Forces Nouvelles ont défilé avec les FANCI (Forces armées nationales de Côte d’Ivoire) "sans que le ciel ne nous tombe sur la tête", a ironisé M. Gbagbo qui a aussi salué le déplacement des ministres partis présider les cérémonies aux côtés des préfets dans les villes de l’intérieur du pays.
Le président ivoirien a attribué à M. Soro "cette idée" de faire voyager les ministres pour participer aux festivités dans les autres villes de Côte d’Ivoire.
M. Soro, qui a été félicité par le chef de l’Etat pour cette initiative, était devenu premier ministre à la faveur de l’accord politique de Ouagadougou signé en mars dernier dans la capitale Burkinabé. Il avait remplacé à ce poste Charles Konan Banny, ex-gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui avait été appelé à la rescousse pour servir de "premier ministre de consensus", mais dont les efforts pour sortir le pays de la crise étaient restés vains.
L’accord politique de Ouagadougou avait permis la relance du processus de paix et sa mise a permis la célébration le 30 juillet dernier de "la flamme de la paix", cérémonie symbolique de désarmement organisée à Bouaké, ville du centre du pays qui était le fief de la rébellion au plus fort de la crise.


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