« Que les Ivoiriens soient tranquilles, parce que leur banque va revenir. Il y a des obstacles, mais nous allons les franchir », a affirmé Paul Antoine Bohoun Bouabré, ministre du Plan et du Développement lors d’une rencontre avec la presse de son pays.
« La Bad n’a pas de raison d’être dehors, mais il est plus facile de partir que de revenir. Donc nous gérons cette situation », a-t-il ajouté avant d’indiquer que le gouvernement ivoirien se bat pour que les gouverneurs de la banque Africaine de développement prennent la bonne décision pour le retour de la Bad à Abidjan.
Le ministre ivoirien a par ailleurs révélé que l’institution financière africaine a décidé de réhabiliter son siège sis à Abidjan-Plateau.
« Ce siège qui a été construit dans les années 1970, va connaître des travaux qui vont le rajeunir, le remettre au goût du jour », a-t-il notamment affirmé.
Créée en 1963, la Banque africaine de développement a effectivement démarré ses opérations le 1er juillet 1966 à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Ajourd’hui, le « Groupe de la Bad » est constitué de la Banque africaine de développement et de deux institutions de « prêts concessionnels », à savoir le Fonds africain de développement (Fad), créé en 1972 et le Fonds spécial du Nigeria (FSN), établi en 1976.
Son siège se trouve à Abidjan (Côte d’Ivoire), mais actuellement, elle mène ses opérations depuis son Agence temporaire de relocalisation (ATR) située à Tunis (Tunisie), en raison de la crise qui sévit en Côte d’Ivoire depuis septembre 2002.
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