Par : Ouestafnews
L’attribution d’une telle licence "globale" fera entrer un troisième opérateur sur le marché et mettra fin au monopole de fait qu’exerce la Sonatel (Société nationale de télécommunications, aujourd’hui privaitisée) sur le téléphone fixe, l’international et certains autres services comme l’Internet, secteurs dans lesquels elle était jusque là le seul opérateur agréé.
L’ARTP affirme avoir "demandé à tous les opérateurs qui se sont manifestés auprès des autorités du Sénégal" de remettre une "offre ferme" avant le 31 août 2007, selon un communiqué de l’organe de régulation transmis à Ouestafnews et daté du 17 août 2007.
Aucune autre précision n’est contenue dans le communiqué de l’ARTP ni sur les sociétés ayant déjà manifesté leur intérêt, ni sur les critères d’attribution de la licence, encore moins sur les montants auxquels l’Etat sénégalais entend céder la licence.
Interpellées par Ouestafnews, les responsables de l’ARTP ont affirmé "s’en tenir pour l’instant" à leur communiqué.
La lettre de politique sectorielle datée de Janvier 2005 qui définit la politique des télécoms au Sénégal, précise que l’un des objectifs de l’Etat dans ce domaine est de "garantir l’exercice d’une concurrence saine et loyale" qui bénéficie de manière égale à tous les acteurs : "opérateurs", "consommateurs" et profite en général "à l’économie nationale" de manière plus générale.
Deux sociétés de téléphone exercent déjà au Sénégal. La Sonatel détenue à 42,3 % par France télécoms et à 27,6 % par État du Sénégal. Le reste des actions est détenu par des institutions et des personnes privées, y compris le personnel et les anciens salariés.
Côté en bourse la Sonatel a réalisé en 2006 un chiffre d’affaires de plus de 398 milliards FCFA pour un bénéfice net de plus de 146 milliards FCFA, selon la société elle-même.
En dépit de ces chiffres faramineux et de sa réputation de firme "performante", les clients de la Sonatel se plaignent souvent de la qualité des services de cet opérateur, notamment sur son réseau mobile. Ces palintes lui ont valu il y a quelques mois une amende de plus 3 milliards de FCFA imposée par l’ARTP. La Sonatel avait contestée la décision et introduit un recours, mais des informations publiées sur le site de l’organe de régulation annonce que le Conseil d’Etat a débouté la filiale de France-Télécoms.
Le deuxième opérateur présent sur le marché sénégalais est Sentel SA, filiale de la multinationale Millicom International Cellular (MIC), qui commercialise ses produits sous le label Tigo. Le groupe est présent au Sénégal depuis 1999 mais n’offre des services au grand public que dans le secteur de la téléphonie mobile.(Ouestafnews)
L’ARTP affirme avoir "demandé à tous les opérateurs qui se sont manifestés auprès des autorités du Sénégal" de remettre une "offre ferme" avant le 31 août 2007, selon un communiqué de l’organe de régulation transmis à Ouestafnews et daté du 17 août 2007.
Aucune autre précision n’est contenue dans le communiqué de l’ARTP ni sur les sociétés ayant déjà manifesté leur intérêt, ni sur les critères d’attribution de la licence, encore moins sur les montants auxquels l’Etat sénégalais entend céder la licence.
Interpellées par Ouestafnews, les responsables de l’ARTP ont affirmé "s’en tenir pour l’instant" à leur communiqué.
La lettre de politique sectorielle datée de Janvier 2005 qui définit la politique des télécoms au Sénégal, précise que l’un des objectifs de l’Etat dans ce domaine est de "garantir l’exercice d’une concurrence saine et loyale" qui bénéficie de manière égale à tous les acteurs : "opérateurs", "consommateurs" et profite en général "à l’économie nationale" de manière plus générale.
Deux sociétés de téléphone exercent déjà au Sénégal. La Sonatel détenue à 42,3 % par France télécoms et à 27,6 % par État du Sénégal. Le reste des actions est détenu par des institutions et des personnes privées, y compris le personnel et les anciens salariés.
Côté en bourse la Sonatel a réalisé en 2006 un chiffre d’affaires de plus de 398 milliards FCFA pour un bénéfice net de plus de 146 milliards FCFA, selon la société elle-même.
En dépit de ces chiffres faramineux et de sa réputation de firme "performante", les clients de la Sonatel se plaignent souvent de la qualité des services de cet opérateur, notamment sur son réseau mobile. Ces palintes lui ont valu il y a quelques mois une amende de plus 3 milliards de FCFA imposée par l’ARTP. La Sonatel avait contestée la décision et introduit un recours, mais des informations publiées sur le site de l’organe de régulation annonce que le Conseil d’Etat a débouté la filiale de France-Télécoms.
Le deuxième opérateur présent sur le marché sénégalais est Sentel SA, filiale de la multinationale Millicom International Cellular (MIC), qui commercialise ses produits sous le label Tigo. Le groupe est présent au Sénégal depuis 1999 mais n’offre des services au grand public que dans le secteur de la téléphonie mobile.(Ouestafnews)
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