Ces syndicalistes ont estimé que ces accords, tels qu’ils sont formulés présentement, peuvent entrainer une perte de recettes publiques, rapporte le quotidien nigérian The Punch.
Les APE sont destinés à créer une zone de libre échange entre l’Union européenne et le Groupe Afrique Caraïbes, Pacifique (ACP). Selon le plan initial, ces accords auraient dû être signés en décembre 2007, pour remplacer les accords de Cotonou qui jusque là régissaient les relations commerciales entre l’Europe et les pays ACP. La signature des accords avait buté sur l’hostilité des Africains relayée par une forte mobilisation de la société civile.
S’exprimant à la rencontre d’Abuja, l e secrétaire général de l’Organisation des Syndicats unis d’Afrique, Hassan Sunmonu, cité par le même journal, a souligné que ces accords concernent ”deux partenaires inégaux” et sont par conséquent ”inacceptables” pour les leaders syndicaux.
Selon M. Sunmonu, tout accord qui nuit au développement économique de l’Afrique doit être ”catégoriquement rejeté”.
”Tout accord qui ne milite pas en faveur de l’intégration économique africaine rencontrera la farouche opposition des travailleurs africains et des leaders syndicaux”, a averti Hassan Sunmonu qui a affirmé que la question qu’il se pose est de savoir si les APE aident à accélérer l’intégration économique du continent ou bien s’ils vont créer plus d’emplois dans les pays de la CEDEAO, ou bien encore s’ils vont permettre de créer plus d’usines ou détruire le tissu industriel existant.
Des points de divergence persistent entre la région ouest-africaine et l’Union européenne à propos de la signature des APE.
Le commerce des services, l’investissement et la concurrence — questions qui intéressent au plus haut point le secteur privé régional — demeurent toujours des points d’achoppement.
En Afrique de l’ouest, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont déjà signé avec l’UE des accords dits ”intérimaires”.
La nouvelle date butoire des travaux engagés par l’Afrique de l’Ouest est juin 2009, après le report du 31 décembre 2007.
Tout récemment, le militant altermondialiste Taoufik Ben Abdallah, de l’ONG Enda-Tiers Monde avait déploré à Dakar la baisse de la mobilisation contre les APE en Afrique, en rappelant que c’est cette mobilisation qui avait permis en 2007 aux pays de la sous-région de ne pas signer ces accords.
En 2007, une grande partie de l’élite africaine ainsi que les mouvements altermondialistes à travers le monde avait dénoncé la signature de ces accords donnant lieu au premier sérieux bras de fer entre l’Afrique et l’Europe sur une question de relations internationales depuis la période des indépendances des années 60.
Les APE sont destinés à créer une zone de libre échange entre l’Union européenne et le Groupe Afrique Caraïbes, Pacifique (ACP). Selon le plan initial, ces accords auraient dû être signés en décembre 2007, pour remplacer les accords de Cotonou qui jusque là régissaient les relations commerciales entre l’Europe et les pays ACP. La signature des accords avait buté sur l’hostilité des Africains relayée par une forte mobilisation de la société civile.
S’exprimant à la rencontre d’Abuja, l e secrétaire général de l’Organisation des Syndicats unis d’Afrique, Hassan Sunmonu, cité par le même journal, a souligné que ces accords concernent ”deux partenaires inégaux” et sont par conséquent ”inacceptables” pour les leaders syndicaux.
Selon M. Sunmonu, tout accord qui nuit au développement économique de l’Afrique doit être ”catégoriquement rejeté”.
”Tout accord qui ne milite pas en faveur de l’intégration économique africaine rencontrera la farouche opposition des travailleurs africains et des leaders syndicaux”, a averti Hassan Sunmonu qui a affirmé que la question qu’il se pose est de savoir si les APE aident à accélérer l’intégration économique du continent ou bien s’ils vont créer plus d’emplois dans les pays de la CEDEAO, ou bien encore s’ils vont permettre de créer plus d’usines ou détruire le tissu industriel existant.
Des points de divergence persistent entre la région ouest-africaine et l’Union européenne à propos de la signature des APE.
Le commerce des services, l’investissement et la concurrence — questions qui intéressent au plus haut point le secteur privé régional — demeurent toujours des points d’achoppement.
En Afrique de l’ouest, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont déjà signé avec l’UE des accords dits ”intérimaires”.
La nouvelle date butoire des travaux engagés par l’Afrique de l’Ouest est juin 2009, après le report du 31 décembre 2007.
Tout récemment, le militant altermondialiste Taoufik Ben Abdallah, de l’ONG Enda-Tiers Monde avait déploré à Dakar la baisse de la mobilisation contre les APE en Afrique, en rappelant que c’est cette mobilisation qui avait permis en 2007 aux pays de la sous-région de ne pas signer ces accords.
En 2007, une grande partie de l’élite africaine ainsi que les mouvements altermondialistes à travers le monde avait dénoncé la signature de ces accords donnant lieu au premier sérieux bras de fer entre l’Afrique et l’Europe sur une question de relations internationales depuis la période des indépendances des années 60.
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