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Conseil des ministres du Mali du 14 mars 2012 (le communiqué)

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Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :

·         adopté des projets de textes ;

·         entendu des communications et

·         procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, le Conseil des Ministres a adopté :

1°) Des projets de textes relatifs à la ratification des Actes du 24ème Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU), signés à Genève, le 12 août 2008.

L’Union Postale Universelle est une organisation intergouvernementale du système des Nations Unies qui a pour mission de stimuler le développement durable des services postaux universels de qualité, efficaces et accessibles ainsi que de garantir la libre circulation des envois postaux sur un territoire postal unique composé de réseaux interconnectés.

En 2008, des plénipotentiaires des pays membres de l’Union Postale Universelle ont adopté des amendements aux Actes de l’Union estimés nécessaires au bon fonctionnement des services postaux internationaux.

Des innovations ont été ainsi introduites suite aux modifications apportées concernant les Actes suivants :

·         la Constitution de l’Union Postale Universelle ;

·         le Règlement général de l’Union ;

·         la Convention postale universelle ;

·         l’Arrangement concernant les services postaux de paiements. L’approbation de ces modifications étant régie par les règles internes à chaque pays, les présents projets de textes ont été adoptés pour confirmer l’engagement de notre pays à les appliquer.

2°) Des projets de textes relatifs à la ratification des Actes révisés de l’Union Panafricaine des Postes (UPAP), adoptés le 9 juin 2009 au Caire (Egypte).

L’Union Panafricaine des Postes est une institution spécialisée de l’Union Africaine dans le domaine postal qui a pour mission la coordination des activités de développement des services postaux en Afrique. Elle vise à réaliser la mise à niveau des postes africaines et la réduction du fossé numérique et à entreprendre les réformes nécessaires pour développer le réseau postal physique, électronique et financier.

En juin 2009 les plénipotentiaires des 43 pays membres de l’Union Panafricaine des Postes ont apporté aux actes de l’Union les modifications nécessaires pour garantir le bon fonctionnement du service postal et prendre en compte l’évolution du secteur postal et de son environnement.

Les modifications adoptées concernent les Actes ci-après :

·         la Convention de l’Union Panafricaine des Postes ;

·         le Règlement d’exécution de la Convention ;

·         le Règlement intérieur de la Conférence de l’Union ;

·         le Règlement intérieur du Conseil d’Administration de l’Union ;

·         le Règlement intérieur du Personnel ;

·         le Règlement financier de l’Union ;

·         les Annexes.

La ratification, objet des présents projets de textes est une étape nécessaire à leur mise en vigueur dans notre pays.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES :

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE :

Délégué permanent du Mali auprès de l’UNESCO :

Madame Aminata SALL, Professeur de l’Enseignement secondaire général

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME :

Inspecteur en Chef de l’Inspection de l’Artisanat et du Tourisme :

Elméhdi Ag HAMATY, Professeur de l’Enseignement supérieur.

Inspecteurs à l’Inspection de l’Artisanat et du Tourisme :

·         Mahamadou KEITA, Administrateur du Tourisme ;

·         Oumar Balla TOURE, Administrateur du Tourisme ;

·         Samba THIAM, Administrateur des Arts et de la Culture.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à la Politique pharmaceutique et son Plan d’action 2012 – 2016.

La Politique pharmaceutique, adoptée en 1999 en tant que partie intégrante de la Politique nationale de Santé avait pour objectif général de rendre accessibles géographiquement, physiquement et financièrement les médicaments essentiels de qualité et ambitionnait aussi de garantir l’usage rationnel des médicaments par les professionnels de la santé et les consommateurs.

Au cours des dix dernières années de nouveaux défis sont apparus, comme la chimiorésistance ayant abouti à l’adoption de combinaisons thérapeutiques, les nouvelles initiatives prises pour la mise en œuvre des programmes essentiels de santé, y compris l’instauration d’un système d’approvisionnement des médicaments pour ces programmes et de la gratuité de certains produits.

La mondialisation a aussi engendré d’autres défis relatifs à la qualité des médicaments, l’avènement des médicaments génériques multi-sources, la propagation de la contrefaçon, l’obligation faite aux pays africains d’assurer eux-mêmes les essais cliniques.

Ces différentes évolutions depuis 1999 et la nécessité de renforcer le secteur pharmaceutique pour faire face aux nouveaux défis ont amené le Gouvernement à procéder à la révision de la Politique pharmaceutique nationale adoptée.

L’objectif de la politique pharmaceutique nationale révisée est de garantir un accès équitable aux médicaments essentiels de qualité aux populations et promouvoir leur usage rationnel. Son adoption permettra de consolider les acquis d’une part, et d’autre part de corriger les insuffisances de l’ancienne politique pharmaceutique nationale.

Le document de Politique est assorti d’un plan d’actions quinquennal 2012 – 2016 dont la réalisation permettra de contribuer à l’amélioration de la couverture pharmaceutique nationale en rendant disponibles les médicaments essentiels et les dispositifs médicaux de bonne qualité et en quantité suffisante.

La mise en œuvre du plan d’actions est évaluée à 83 milliards 770 millions 780 mille francs CFA.

AU TITRE DU MINISTERE DES MINES

Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Plan d’actions 2012 – 2019 pour la diversification des ressources minérales au Mali.

Avec 7 mines d’or actuellement en exploitation et une production annuelle moyenne de 50 tonnes, le Mali occupe le 3ème rang des pays africains producteurs d’or, avec une contribution de l’or au PIB de 5,6 %.

Cependant, ces acquis restent très fragiles du fait qu’ils ne s’appuient que sur la production presque exclusive de l’or comme la seule substance minérale. Cette situation rend le secteur minier et l’économie vulnérables alors qu’on note une tendance favorable sur plusieurs matières premières dont certaines sont connues dans différentes zones du Mali.

C’est pour compenser la baisse prévisionnelle de la production d’or, atténuer les vulnérabilités signalées et minimiser les risques liés à ce qu’il est convenu d’appeler la « monoculture » de l’or, qu’il est apparu nécessaire de créer les conditions favorables à la découverte de nouveaux gisements et à la mise en valeur de substances autres que l’or.

L’adoption d’un Plan de diversification des ressources minérales se situe dans cette perspective.

Le Plan d’actions 2012 – 2019 a pour objectif de cibler des activités qui permettront d’assurer le développement et la diversification de la production des ressources minérales afin de favoriser la croissance économique. Il s’articule autour de cinq axes stratégiques que sont :

·         la diversification de la recherche minière ;

·         la promotion de la recherche pétrolière ;

·         le développement des ressources humaines ;

·         l’amélioration de la gouvernance du secteur minier et pétrolier ;

·         le renforcement des infrastructures géoscientifiques.

Pour la période 2012 – 2019, des activités et projets prioritaires ont été identifiés et le coût de leur réalisation évalué à 35 milliards 662 millions 200 mille Francs CFA.

La réalisation du plan d’actions pour la diversification des ressources minérales permettra de consolider les acquis des activités minières et pétrolières jusqu’ici menées et d’y insuffler davantage de dynamisme afin de conforter et d’augmenter la contribution du secteur minier à l’économie nationale et d’attirer des investisseurs dans le secteur.//FIN

 

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