Malgré son adhésion à la Déclaration universelle des droits de l’homme de1948, à la Charte africaine des droits de l’homme de 1981, la Mauritanie est souvent critiquée par les organisations de défense des droits de l’homme qui y dénoncent régulièrement « l’esclavage encore pratiqué dans le pays » ainsi que la situation des négro-mauritaniens qui « souffrent de discrimination ».
Ainsi des milliers de négro-mauritaniens déportés à la suite des évènements sanglants qui avaient opposé communautés mauritaniennes et sénégalaises des deux côtés de leur frontière depuis la fin des années 80, demandent toujours à être indemnisés et que leurs terres leur soient restituées. Une bonne partie de ces déportées vivent encore au Sénégal et en Mauritanie, ainsi que dans quelques pays occidentaux où ils bénéficient du statut de « réfugiés ».
Par ailleurs les défenseurs des droits de l’homme en Mauritanie sont souvent victimes d’exactions ou de mesures répressives de la part des autorités de leur pays.