Des milliers de Ghanéens ont manifesté, le 17 septembre 2024, dans la capitale Accra, à l’appel du principal parti de l’opposition, le Congrès national démocratique (NDC), pour réclamer un audit des listes électorales avant l’élection présidentielle de décembre 2024, rapporte l’Agence France presse (AFP).
Par cette mobilisation dans la rue, l’opposition ghanéenne entend alerter contre des velléités de fraudes dont elle soupçonne le Nouveau parti patriotique (NPP) au pouvoir lors du scrutin de fin d’année 2024.
Le NDC dit avoir découvert dans le registre électoral « des irrégularités inquiétantes » qui peuvent menacer l’intégrité de la prochaine présidentielle, indique son directeur adjoint des élections et de l’information, Rashid Tanko-Computer, cité par l’AFP.
Le Congrès national démocratique accuse la Commission électorale du Ghana d’avoir falsifié, en complicité avec le NPP, le registre électoral en y incluant plus de 50.000 noms de personnes décédées.
Ces accusations ont été rejetées par l’organe chargé du processus électoral. Samuel Tettey, vice-président chargé des opérations, soutient que la révision des listes électorales a consisté uniquement à « identifier » et « corriger » les erreurs dans le fichier.
Début décembre 2024, le Ghana va organiser une élection présidentielle à laquelle ne participera pas l’actuel président, Nana Akufo-Addo. Chef de l’Etat depuis 2017, il quittera ses fonctions après avoir effectué deux mandats consécutifs comme le prévoit la Constitution.
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