Le Ghana a mis en œuvre une politique de libre circulation permettant à tous les citoyens africains de se rendre dans le pays sans visa. Cette mesure, adoptée officiellement le 25 décembre 2024, est entrée en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2025. Elle vise à renforcer l’intégration régionale et à promouvoir la mobilité intra-africaine, conformément aux objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), justifiait le président ghanéen, en janvier 2024.
La décision a été prise et annoncée par le président sortant Nana Akufo-Addo à quelques jours de la fin de son mandat, le 6 janvier 2025. Il sera remplacé par John Dramani Mahama, élu président dès le premier tour de l’élection présidentielle du 7 décembre 2024. Ce dernier revient au pouvoir, après avoir quitté la présidence en 2017, à l’issue de son premier mandat.
Cette politique d’ouverture ghanéenne rejoint les initiatives similaires déjà adoptées par le Rwanda, les Seychelles, la Gambie et le Bénin, renforçant les échanges économiques et diplomatiques au sein du continent. Toutefois, des défis persistent dans la promotion de la libre circulation des personnes en Afrique. Certains pays privilégient encore des accords régionaux au détriment d’une pleine ouverture continentale. Ainsi que l’a souligné le professeur Malick Sané, directeur du Laboratoire de politique commerciale (Lapacom) de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), danscette interview sur la Zlecaf accordée à Ouestaf News, mi-décembre 2024.
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