Mpox : le Sénégal confirme un cas, voici 7 réflexes à adopter

Ouestafnews – Le Sénégal a annoncé le 23 août 2025 la détection d’un premier cas de Mpox à Dakar, confirmé chez un ressortissant étranger entré récemment sur le territoire, selon le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Cette alerte intervient alors que la maladie est devenue, depuis le 13 août 2024, une « urgence de santé publique continentale », selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) de l’Union africaine. Le lendemain, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait, de son côté, qualifié la situation d’« urgence de santé publique de portée internationale ».

Le Mpox, anciennement appelé variole du singe, est une maladie virale qui se transmet de l’animal à l’homme mais aussi entre personnes par contact physique direct ou par l’intermédiaire de surfaces contaminées. Selon l’OMS, la maladie se manifeste par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions enflés et des lésions cutanées, après une période d’incubation allant de 5 à 21 jours.

Lire aussi : Mpox en Afrique : les variants, ce casse-tête des experts

Ouestaf News vous présente sept gestes et comportements essentiels préconisés par des structures spécialisées pour réduire les risques de transmission de la maladie :

1. « Maintenir une hygiène rigoureuse », notamment par le lavage fréquent des mains à l’eau et au savon ou avec du gel hydroalcoolique, et le nettoyage des surfaces ou objets partagés (recommandation CDC Afrique).

• « Utiliser des équipements de protection individuelle (EPI) », comme des gants et des masques, lorsque l’on s’occupe d’un malade, en particulier dans un cadre médical (OMS).

• « Éviter tout contact étroit, physique ou sexuel », avec une personne infectée ou ses effets personnels (vêtements, draps, ustensiles), qui peuvent contenir le virus (CDC États-Unis).

• « Cuire correctement la viande avant consommation », la transmission du Mpox peut se produire de l’animal à l’homme. L’OMS recommande d’éviter tout contact avec des animaux malades ou morts et de veiller à ce que toute viande ou produit d’origine animale soit bien cuit avant consommation (OMS).

• « Isoler les personnes infectées jusqu’à la guérison complète », c’est-à-dire jusqu’à la chute des croûtes et la régénération de la peau, afin de limiter toute transmission (CDC – États-Unis).

• « S’isoler et consulter rapidement un professionnel de santé en cas de symptômes de la maladie », tels que des éruptions cutanées, une fièvre ou des ganglions enflés, pour bénéficier d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge appropriée (CDC – Afrique)

• « Sécuriser les enterrements des personnes décédées du Mpox ». Toute cérémonie funéraire doit être encadrée selon les directives sanitaires pour éviter la contamination. (Ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal)

Il est également recommandé de se faire vacciner contre le Mpox lorsque l’on est éligible (cas contacts, personnels de santé, populations les plus exposées). Mais, dans de nombreux pays africains, l’accès aux vaccins reste difficile.

HD/ts

Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.