
Interpellant les chefs d’Etat devant prendre part à ce sommet consacré à la crise ivoirienne, le patron du FPI les a sommés de prendre des décisions allant dans le sens de ce qui leur sera "proposé" par le président Gbagbo dont le mandat expire à la fin de ce mois.
"Il ne faut pas qu’ils (les chefs d’Etat) oublient qu’ils ont des milliers de ressortissants ici. Que chacun pense à ses ressortissants qui sont en Côte d’Ivoire avant de parler. Ils doivent remuer la langue sept fois avant de parler", avait averti M. Nguessan, brandissant la menace d’une réaction de "colère" des populations.
Rompant avec son habituelle langue de bois, la CEDEAO a dans un communiqué transmis aux médias vigoureusement condamné les propos de M. Nguessan, l’avertissant du coup qu’il sera tenu "personnellement" responsable de ce qui pourrait arriver aux ressortissants ouest africains établis en Côte d’Ivoire.
"La CEDEAO trouve les propos de M. Nguessan irresponsables, inflammatoires et totalement inacceptables. Ils constituent un affront à l’endroit de l’ensemble de la région CEDEAO et sont une preuve de manque total de respect à l’égard des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO", précise le communiqué de l’organisation sous régionale.
En visite au Burkina Faso, Pierre Schori, représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire a également critiqué les propos de M. Nguessan invitant les chefs d’Etat à prendre une "décision courageuse" et rappelant que la Côte d’Ivoire est un pays membre de l’ONU qui ne saurait se soustraire à ses engagements internationaux.
« La vérité exige maintenant, des décisions courageuses pour sortir de la crise Ivoirienne », a notamment déclaré le diplomate onusien.
Dans la presse ouest africaine, les journaux n’ont pas hésité de parler du "chantage de Gbagbo" à la veille d’un sommet qui pourrait le voir dépouillé de l’essentiel de ses prérogatives présidentielles.
Environ 26 % de la population ivoirienne était d’origine étrangère au moment de l’éclatement du conflit qui divise la Côte d’Ivoire en deux depuis septembre 2002. La grande majorité de ces "étrangers" provenaient de la sous-région avec le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal fournissant le gros du contingent.
L’éclatement de la crise et les exactions répétées contre les étrangers ont fait fuir plusieurs milliers de ces populations.
La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO qui regroupe 15 pays ayant adhéré au principe de "la libre circulation des personnes et des biens" au sein de l’espace ainsi constitué.
"Il ne faut pas qu’ils (les chefs d’Etat) oublient qu’ils ont des milliers de ressortissants ici. Que chacun pense à ses ressortissants qui sont en Côte d’Ivoire avant de parler. Ils doivent remuer la langue sept fois avant de parler", avait averti M. Nguessan, brandissant la menace d’une réaction de "colère" des populations.
Rompant avec son habituelle langue de bois, la CEDEAO a dans un communiqué transmis aux médias vigoureusement condamné les propos de M. Nguessan, l’avertissant du coup qu’il sera tenu "personnellement" responsable de ce qui pourrait arriver aux ressortissants ouest africains établis en Côte d’Ivoire.
"La CEDEAO trouve les propos de M. Nguessan irresponsables, inflammatoires et totalement inacceptables. Ils constituent un affront à l’endroit de l’ensemble de la région CEDEAO et sont une preuve de manque total de respect à l’égard des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO", précise le communiqué de l’organisation sous régionale.
En visite au Burkina Faso, Pierre Schori, représentant de l’ONU en Côte d’Ivoire a également critiqué les propos de M. Nguessan invitant les chefs d’Etat à prendre une "décision courageuse" et rappelant que la Côte d’Ivoire est un pays membre de l’ONU qui ne saurait se soustraire à ses engagements internationaux.
« La vérité exige maintenant, des décisions courageuses pour sortir de la crise Ivoirienne », a notamment déclaré le diplomate onusien.
Dans la presse ouest africaine, les journaux n’ont pas hésité de parler du "chantage de Gbagbo" à la veille d’un sommet qui pourrait le voir dépouillé de l’essentiel de ses prérogatives présidentielles.
Environ 26 % de la population ivoirienne était d’origine étrangère au moment de l’éclatement du conflit qui divise la Côte d’Ivoire en deux depuis septembre 2002. La grande majorité de ces "étrangers" provenaient de la sous-région avec le Burkina Faso, le Mali et le Sénégal fournissant le gros du contingent.
L’éclatement de la crise et les exactions répétées contre les étrangers ont fait fuir plusieurs milliers de ces populations.
La Côte d’Ivoire est membre de la CEDEAO qui regroupe 15 pays ayant adhéré au principe de "la libre circulation des personnes et des biens" au sein de l’espace ainsi constitué.
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