Le ministre des Affaire étrangères français, Jean-Noël Barrot, a déclaré que la France a « réprimé dans le sang » des tirailleurs sénégalais et africains qui ne faisaient que « réclamer justice dans un immense cri de colère ».
Une déclaration qui fait écho à celle de l’ancien président français, François Hollande, en 2014, selon laquelle Paris avait perpétré une « répression sanglante » de centaines de tirailleurs africains qui réclamaient leurs indemnités dans le camp de Thiaroye.
M. Barrot, qui représentait le président français, Emmanuel Macron, à la cérémonie de commémoration des 80 ans du « massacre » de Thiaroye (banlieue de Dakar), le 1er décembre 1944, a évoqué un acte « que rien ne peut justifier ».
Seul « un travail de mémoire » pour la vérité et la justice peut conduire à un apaisement des « douleurs béantes » et des « plaies encore vives » de ces événements, selon le chef de la diplomatie française.
« Il n’y a pas de paix sans justice et il n’y a pas de justice sans vérité », a indiqué M. Barrot qui a rappelé que la France a accepté la demande du Sénégal à accéder aux archives pour faciliter la manifestation de la vérité sur cet évènement.
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