À la date du 20 août 2024, la Côte d’Ivoire a confirmé 28 cas de variole du singe ou mpox, dont un cas mortel, selon le sous-directeur de l’Institut national de l’Hygiène publique (INHP), Dr Daouda Coulibaly, cité par l’Agence France-Presse (AFP).
Depuis la détection du premier cas, au début du mois de juillet 2024 à Tabou (sud-ouest), d’autres cas ont été « observés » aussi bien à Abidjan, la capitale économique, qu’ailleurs dans le pays, souligne-t-il, d’après la même agence.
Dr Coulibaly précise qu’aucune des contaminations dans le pays ne concerne la nouvelle souche « plus mortelle » découverte en République démocratique du Congo (RDC). La RDC est le pays le plus touché par la variole du singe avec 16.000 cas, dont 548 décès, selon le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique).
Selon les autorités sanitaires ivoiriennes, la situation reste sous contrôle pour l’instant. Toutefois, des experts appellent à la vigilance et à la coopération de la population ivoirienne.
Le 14 juillet 2024, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) avait déclaré une urgence de santé publique de portée internationale face à la recrudescence de cas de la variole du singe.
En novembre 2022, l’OMS a annoncé qu’elle allait désormais privilégier le terme de mpox pour désigner cette maladie en raison de « propos racistes et stigmatisants » à l’encontre de personnes affectées par la flambée à l’époque.