Citant des données fournies par les Nations unies, le journal affirme qu’aujourd’hui le chiffre d’affaires de ce secteur a atteint un milliard de dollars par an (soit près de 500 milliards FCFA).
Les USA et les pays d’Europe sont de manière générale les principaux émetteurs, l’Afrique et l’Amérique latine, les principales réceptrices de ces habits "de seconde main".
Le secteur, qui profite surtout aux consommateurs démunis et aux opérateurs qui accumulent de gros profits, constitue néanmoins une sérieuse menace à l’émergence d’une industrie textile viable en Afrique.
Selon le Atlanta Journal, seuls 25 pays dans le monde, dont le Nigeria en Afrique de l’ouest, interdisent ou imposent des règles sévères, à l’importation de ces vêtements usagés.
Le seul frein au développement fulgurant de la friperie, identifié par le journal, est… la Chine, dont les industries fournissent des habits neufs à des prix très bas. Mais le géant asiatique, on le sait, est au même titre que la friperie, accusé de tuer l’industrie textile locale en Afrique.
Pour l’Afrique de l’ouest, qui concentre de grands pays producteurs de coton (Mali, Burkina Faso, Bénin, etc.), le développement de l’industrie textile représente un enjeu économique et social de taille.
Mais selon des chiffres fournis par l’UEMOA et consultés par Ouestafnews, près de la moitié des produits textiles qui entraient dans le marché de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) en 2003, provenaient de "la fraude".
Les importations légales, la friperie et la production locale se partagent l’autre moitié du marché avec des parts plus ou moins égales.
En 1980, on dénombrait 41 unités industrielles textiles dans les pays de l’UEMOA, aujourd’hui seule la moitié serait encore en activité. Au Nigéria, on est passé d’une centaine d’unités industrielles textiles en 1999 à seulement quarante unités, voire moins.
Selon les experts, la friperie, la dévaluation en 1994 du FCFA – pour les pays de la zone UEMOA – ainsi que les importations asiatiques sont les trois principales raisons qui expliquent "la mort lente" de ce secteur dans la sous région ouest africaine.
Les USA et les pays d’Europe sont de manière générale les principaux émetteurs, l’Afrique et l’Amérique latine, les principales réceptrices de ces habits "de seconde main".
Le secteur, qui profite surtout aux consommateurs démunis et aux opérateurs qui accumulent de gros profits, constitue néanmoins une sérieuse menace à l’émergence d’une industrie textile viable en Afrique.
Selon le Atlanta Journal, seuls 25 pays dans le monde, dont le Nigeria en Afrique de l’ouest, interdisent ou imposent des règles sévères, à l’importation de ces vêtements usagés.
Le seul frein au développement fulgurant de la friperie, identifié par le journal, est… la Chine, dont les industries fournissent des habits neufs à des prix très bas. Mais le géant asiatique, on le sait, est au même titre que la friperie, accusé de tuer l’industrie textile locale en Afrique.
Pour l’Afrique de l’ouest, qui concentre de grands pays producteurs de coton (Mali, Burkina Faso, Bénin, etc.), le développement de l’industrie textile représente un enjeu économique et social de taille.
Mais selon des chiffres fournis par l’UEMOA et consultés par Ouestafnews, près de la moitié des produits textiles qui entraient dans le marché de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) en 2003, provenaient de "la fraude".
Les importations légales, la friperie et la production locale se partagent l’autre moitié du marché avec des parts plus ou moins égales.
En 1980, on dénombrait 41 unités industrielles textiles dans les pays de l’UEMOA, aujourd’hui seule la moitié serait encore en activité. Au Nigéria, on est passé d’une centaine d’unités industrielles textiles en 1999 à seulement quarante unités, voire moins.
Selon les experts, la friperie, la dévaluation en 1994 du FCFA – pour les pays de la zone UEMOA – ainsi que les importations asiatiques sont les trois principales raisons qui expliquent "la mort lente" de ce secteur dans la sous région ouest africaine.
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