Le président Yahya Jammeh de Gambie a remporté l’élection présidentielle dans son pays, à l’issue du scrutin du 22 septembre qui l’opposait à deux autres candidats, rapportent des sources informées à Banujul.
Le chef de l’Etat sortant remporte le scrutin avec un score de 67,3 % des voix, selon Alhagie Mustapha Carayol, président de la Commission électorale cité par le site web de la BBC.
Le président Jammeh, qui faisait face à l’opposant "historique" Usainou Darboe (crédité de près de 27%) et au député Halifa Sallah (presque 6%) à la tête d’une coalition, en est à sa troisème victoire d’affilée après les scrutins de 1996 et de 2001.
L’opposition a accusé le régime en place de fraude dans le processus d’inscription des électeurs et d’intimidation pendant le scrutin.
La campagne électorale comme le scrutin se sont toutefois déroulés dans le calme.
Les journalistes étrangers présents en Gambie pendant les derniers jours de la campagne électorale ont unaninement évoqué "la débauche des moyens" du candidat Jammeh et le soutien que lui affichaient ouvertement les forces de sécurité, l’armée notamment.
Le Tanzanien Salim Ahmed Salim, ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), qui dirigeait l’équipe d’observateurs du Commonwealth, a aussi déploré ce manque de neutralité de l’armée vis-à-vis du processus électoral.
L’élection s’est aussi déroulée en l’absence de médias indépendants dans le pays.
A l’issue de sa ré-élection le président gambien cité par RFI a réitéré ses menaces contre la presse en déclarant : "si je veux interdire un journal, je le ferai".
Arrivé au pouvoir en 1994 alors qu’il n’avait que 29 ans Yahya Jammeh dirige depuis le pays d’une main de fer, n’hésitant pas à emprisonner ou à faire éxécuter ses opposants.
Le chef de l’Etat sortant remporte le scrutin avec un score de 67,3 % des voix, selon Alhagie Mustapha Carayol, président de la Commission électorale cité par le site web de la BBC.
Le président Jammeh, qui faisait face à l’opposant "historique" Usainou Darboe (crédité de près de 27%) et au député Halifa Sallah (presque 6%) à la tête d’une coalition, en est à sa troisème victoire d’affilée après les scrutins de 1996 et de 2001.
L’opposition a accusé le régime en place de fraude dans le processus d’inscription des électeurs et d’intimidation pendant le scrutin.
La campagne électorale comme le scrutin se sont toutefois déroulés dans le calme.
Les journalistes étrangers présents en Gambie pendant les derniers jours de la campagne électorale ont unaninement évoqué "la débauche des moyens" du candidat Jammeh et le soutien que lui affichaient ouvertement les forces de sécurité, l’armée notamment.
Le Tanzanien Salim Ahmed Salim, ancien secrétaire général de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), qui dirigeait l’équipe d’observateurs du Commonwealth, a aussi déploré ce manque de neutralité de l’armée vis-à-vis du processus électoral.
L’élection s’est aussi déroulée en l’absence de médias indépendants dans le pays.
A l’issue de sa ré-élection le président gambien cité par RFI a réitéré ses menaces contre la presse en déclarant : "si je veux interdire un journal, je le ferai".
Arrivé au pouvoir en 1994 alors qu’il n’avait que 29 ans Yahya Jammeh dirige depuis le pays d’une main de fer, n’hésitant pas à emprisonner ou à faire éxécuter ses opposants.
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