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Ghana : la Chine débloque 289 milliards FCFA pour un barrage

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Par Ouestafnews

Accra a déjà débloqué un peu plus de 10% de ce montant représentant sa contribution à la réalisation de ce projet qui sera réalisé par une entreprise chinoise, rapporte le quotidien gouvernemental Daily Telegraph.
La contribution chinoise va accélérer la réalisation de ce projet mis en stand-by depuis plusieurs… décennies, faute de financement.
En Novembre 2006, le président chinois avait fait la promesse à son homologue gahnéen qu’il s’impliquerait personellement pour enfin aider à concrétiser ce vieux projet.
Une fois construit, le barrage de Bui va générer 400 mégawatts destinés a réduire la déficit énergétique du Ghana qui dépend essentiellement des barrages d’Akosombo et Kpong.
Le président John Kufuor a indiqué qu’avec la mise à disposition des fonds, le projet sera très vite mis en œuvre.
La Ghana, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, est confronté à une crise énergétique très aigue depuis la baisse du niveau de l’eau au barrage d’Akosombo qui assure l’essentiel de la fourniture d’électricité du pays. Les coupures régulières et l’inaccessibilité du réseau continuent d’entraver la croissance économique même si quelques améliorations ont été notées ces dernières années. Cette crise énergétique serait à l’origine d’une perte de 0,5 à 1% du Produit intérieur brut (PIB) du pays.
La Chine et le Ghana étaient en pourparlers sur ce projet depuis plusieurs années, selon des archives de l’agence ghanénne de presse. la partie chinoise avait dans un premier temps proposé de financer 50 % seulement des montants nécessaires.
Comme la plupart des projets réalisés par la Chine en Afrique, ce projet est vivement critiqué par les sources occidentales.
Par exemple des informations diffusées sur l’encyclopédie en ligne Wikipédia signalent que la réalisation de ce projet devrait entraîner le déplacement de quelque 2600 personnes et aussi affecter l’environnement, notamment la destruction de l’habitat d’une espèce d’hippopotames.
D’autres critiques affirment que la construction d’un barrage sur un fleuve soumis au rythme des "saisons" pourrait s’avérer un investissement risqué.
Mais le ministre ghanéen de l’énergie, Felix Owusu-Adapaong, cité par la presse officielle de son pays a assuré aux populations qui auront à être déplacées qu’elles recevront "d’excellentes" compensations.


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