La Cour suprême ghanéenne a ordonné, mercredi 30 octobre 2024, au président du Parlement, Alban Bagbin, de revenir sur sa décision de rendre vacants quatre sièges après la défection de leurs occupants, rapporte Le Monde sur son site Internet.
Cette mesure de M. Bagbin avait provoqué une perte de la majorité parlementaire du New Patriotic Party (NPP), le parti du président Nana Akufo-Addo, au profit du National Democratic Congress (NDC, principal parti d’opposition) qui disposait dès lors d’une faible majorité parlementaire, bloquant ainsi les activités de l’institution, note Le Monde.
Gertrude Torkornoo, présidente de la Cour suprême, les motifs qui soutiennent la décision du président du Parlement « n’ont aucun mérite », rapporte la même source. C’était lors d’une audience publique sur la déclaration de vacance des quatre sièges intervenue mi-octobre 2024.
Quelques semaines seulement avant les élections générales du 7 décembre 2024, la Cour suprême veut éviter que les Ghanéens se retrouvent « sans députés et sans possibilité d’élections partielles ».
A l’origine de cet imbroglio parlementaire, la décision de deux députés du NPP, un du NDC et un indépendant, qui souhaitaient se présenter à nouveau aux élections législatives de décembre 2024, mais sous des couleurs différentes de leur formations d’origine.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.