
Ces plaintes font suite à des accusations portant sur des médicaments que le groupe Pfizer aurait "illégalement" administré à des milliers d’enfants nigérians lors d’une épidémie de méningite ayant sévit dans le nord du Nigeria en avril 1996. Pfizer a rejeté les accusations et annoncé son intention de se défendre.
Dans sa plainte déposée devant un tribunal d’Abuja, le gouvernement nigérian accuse Pfizer d’avoir "créé, essayé et introduit dans le marché (nigérian) son produit Trovafloxacin Mesylate sous la dénomination ‘Trovan’ et de l’avoir administré à des enfants qui étaient admis à l’Hôpital des maladies infectieuses", rapporte le quotidien Businees Day dans son édition en ligne du 5 juin visité par Ouestafnews.
La succursale nigériane de Pfizer au Nigeria ainsi que quelques personnalités nigérianes du monde médical et de la pharmacie sont également cités dans la plainte.
Selon les autorités nigérianes, ce sont entre 100.000 et 200.000 personnes qui ont été affectées par l’utilisation du médicament incriminé, introduit dans le marché sans que toutes les règles ne soient respectées. Ceux-ci souffrent aujourd’hui de divers troubles dont "la surdité, la paralysie, des troubles de mémoire, d’aphonie, de troubles occulaires ou vocaux".
Selon le quotidien Vanguard, une première audience pourrait avoir lieu le 26 juin, mais le procès ne démarrera réellement qu’en juillet.
Selon les médias nigérians, une commission d’enquête sur cette affaire avait conclu en 2001 que Pfizer avait procédé "à des essais illégaux d’un médicament non autorisé."
Ce n’est pas la première fois qu’un laboratoire pharmaceutique occidental est accusée de pratiques illégales liées à l’introduction de médicaments non autorisés en Afrique. Souvent ces laboratoire profitent de la faiblesse de la législation ou des structures étatiques ou encore de la corruption pour utiliser les Africains comme des cobayes humains.
Parmi les cas les plus mémorables, on peut rappeler l’affaire du Tenofovir, médicament anti-sida du laboraoire Gilead testés "illégalement" sur des prostituées camerounaises avant d’être retirées du circuit. Le scandale avait été révélé début janvier 2005 à la suite d’un reportage publié par la chaîne de télévision française France 2. (Ouestafnews).
Dans sa plainte déposée devant un tribunal d’Abuja, le gouvernement nigérian accuse Pfizer d’avoir "créé, essayé et introduit dans le marché (nigérian) son produit Trovafloxacin Mesylate sous la dénomination ‘Trovan’ et de l’avoir administré à des enfants qui étaient admis à l’Hôpital des maladies infectieuses", rapporte le quotidien Businees Day dans son édition en ligne du 5 juin visité par Ouestafnews.
La succursale nigériane de Pfizer au Nigeria ainsi que quelques personnalités nigérianes du monde médical et de la pharmacie sont également cités dans la plainte.
Selon les autorités nigérianes, ce sont entre 100.000 et 200.000 personnes qui ont été affectées par l’utilisation du médicament incriminé, introduit dans le marché sans que toutes les règles ne soient respectées. Ceux-ci souffrent aujourd’hui de divers troubles dont "la surdité, la paralysie, des troubles de mémoire, d’aphonie, de troubles occulaires ou vocaux".
Selon le quotidien Vanguard, une première audience pourrait avoir lieu le 26 juin, mais le procès ne démarrera réellement qu’en juillet.
Selon les médias nigérians, une commission d’enquête sur cette affaire avait conclu en 2001 que Pfizer avait procédé "à des essais illégaux d’un médicament non autorisé."
Ce n’est pas la première fois qu’un laboratoire pharmaceutique occidental est accusée de pratiques illégales liées à l’introduction de médicaments non autorisés en Afrique. Souvent ces laboratoire profitent de la faiblesse de la législation ou des structures étatiques ou encore de la corruption pour utiliser les Africains comme des cobayes humains.
Parmi les cas les plus mémorables, on peut rappeler l’affaire du Tenofovir, médicament anti-sida du laboraoire Gilead testés "illégalement" sur des prostituées camerounaises avant d’être retirées du circuit. Le scandale avait été révélé début janvier 2005 à la suite d’un reportage publié par la chaîne de télévision française France 2. (Ouestafnews).
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