L’accord, annoncé le 23 mars par UraMin concerne la zone dénommée "Saraya Est", dans le Sénégal oriental, et couvre une superficie de presque 3000 km2, selon les responsables de la société minière.
Le ministère sénégalais des Mines, contacté par Ouestafnews, a confirmé la signature de la convention.
UraMin annonce s’être engagée, au terme de la convention, à investir 5.996.000 dollars US (soit plus de 3 milliards FCFA) en trois ans, pour mener ses recherches.
La zone à prospecter avait déjà dans le passé fait l’objet d’intenses travaux exploratoires, d’abord dans les années 50, puis dans les années 70 et enfin dans les années 80, et des signes prometteurs avaient alors été décelés par les experts.
Toutefois, à l’époque les prix de l’uranium sur les marchés internationaux rendaient peu rentables les investissements nécessaires à la poursuite des opérations, affirme UraMin.
Selon la convention signée par les deux parties, si la phase exploratoire s’avère positive, UraMin sera tenue d’enregistrer une société locale au Sénégal pour la phase d’exploitation, et dans laquelle l’etat sénégalais aura des "intérêts" à hauteur de 10 %.
En attendant la firme assure avoir obtenu du gouvernement des garanties d’exonérations fiscales et douanières durant toute la période que va durer la prospection et, tout partage ultérieur de bénéfices se fera à la seule condition que la société ait recouvré la totalité des sommes investis durant la phase exploratoire.
Depuis un peu près de deux ans, on assiste à une véritable ruée des grosses compagnies minières vers l’Afrique de l’Ouest, où du Burkina Faso au Sénégal et du Libéria au Mali, elles se pressent aux frontières à la recherche de nouvelles opportunités.
Toutefois, cette ruée ne se fait pas toujours sans des revers : ainsi le géant indien de la sidérurgie Mittal avait dû récemment revoir un accord signé avec Monrovia suite à une dénonciation de son contrat par la présidente Ellen Johnson Sirleaf, alors qu’au Sénégal, le même Mittal nouait des accords sur le fer de la Falémé (également dans le Sénégal oriental) mettant du coup sur la touche les Sud Africains de Kumba Iron Ore, ex-partenaires du Sénégal sur ce projet, et qui eux menacent depuis de porter l’affaire en justice.
Le ministère sénégalais des Mines, contacté par Ouestafnews, a confirmé la signature de la convention.
UraMin annonce s’être engagée, au terme de la convention, à investir 5.996.000 dollars US (soit plus de 3 milliards FCFA) en trois ans, pour mener ses recherches.
La zone à prospecter avait déjà dans le passé fait l’objet d’intenses travaux exploratoires, d’abord dans les années 50, puis dans les années 70 et enfin dans les années 80, et des signes prometteurs avaient alors été décelés par les experts.
Toutefois, à l’époque les prix de l’uranium sur les marchés internationaux rendaient peu rentables les investissements nécessaires à la poursuite des opérations, affirme UraMin.
Selon la convention signée par les deux parties, si la phase exploratoire s’avère positive, UraMin sera tenue d’enregistrer une société locale au Sénégal pour la phase d’exploitation, et dans laquelle l’etat sénégalais aura des "intérêts" à hauteur de 10 %.
En attendant la firme assure avoir obtenu du gouvernement des garanties d’exonérations fiscales et douanières durant toute la période que va durer la prospection et, tout partage ultérieur de bénéfices se fera à la seule condition que la société ait recouvré la totalité des sommes investis durant la phase exploratoire.
Depuis un peu près de deux ans, on assiste à une véritable ruée des grosses compagnies minières vers l’Afrique de l’Ouest, où du Burkina Faso au Sénégal et du Libéria au Mali, elles se pressent aux frontières à la recherche de nouvelles opportunités.
Toutefois, cette ruée ne se fait pas toujours sans des revers : ainsi le géant indien de la sidérurgie Mittal avait dû récemment revoir un accord signé avec Monrovia suite à une dénonciation de son contrat par la présidente Ellen Johnson Sirleaf, alors qu’au Sénégal, le même Mittal nouait des accords sur le fer de la Falémé (également dans le Sénégal oriental) mettant du coup sur la touche les Sud Africains de Kumba Iron Ore, ex-partenaires du Sénégal sur ce projet, et qui eux menacent depuis de porter l’affaire en justice.
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