Près de 200 personnes dans le Sahel dont des personnes déplacées internes, ont été victimes d’homicides illégaux ou de disparitions forcées entre février et mars 2020, dénonce Amnesty International dans un rapport parue, ce mercredi 10 juin 2020.
Selon ce rapport, ces actes sont perpétrés par des éléments d’armées régulières engagés dans la lutte contre le terrorisme.
«Jusqu’à présent, les engagements des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger promettant de remédier à ces violations n’ont pas été suivis d’effet », rappelle Amnesty qui considère que les pays concernés « doivent de toute urgence enquêter de manière rigoureuse sur ces violences, dont beaucoup pourraient constituer des crimes de guerre…»