La délégation –des stagiaires de l’Ecole de Guerre — qui a commencé sa tournée par le Sénégal est conduite par le général de brigade Stephen J. Miller, commandant de l’établissement, selon des informations pavenues à Ouestafnews de source militaire sénégalaise.
Le groupe est composé uniquement d’officiers supérieurs, tous de "nationalité américaine" et quittera le Sénégal "le 15 mars 2007, à destination du Mali pour une visite similaire" et qui entre dans le programme du cycle d’études de l’école.
Il est prévu pendant le séjour des rencontres avec les autorités militaires des nations concernées pour évoquer les sujets "intéressants les pays impliqués dans cette tournée"
Lors de l’étape sénégalaise les militaires américains ont eu droit a un exposé sur les armées sénégalaises et leur participation aux opérations de maintien de la paix, selon la Direction des Relations Publiques des Armées sénégalaises.
L’Afrique, la région ouest africaine en particulier, après avoir pendant longtemps été ignorée par les stratèges américains, est devenue dernièrement un de leur grand sujet de préoccupation, notamment pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme dans la région sahélienne et aussi en raison des enjeux pétroliers pour des pays comme le Nigeria.
Certains experts des questions de sécurité, prévoient déjà que l’Afrique de l’Ouest pourrait être le "prochain champ de bataille" entre les USA et le groupe islamiste Al-Qaeda.
L’autre grand enjeu c’est le pétrole, puisque disent ces mêmes experts, si actuellement l’Afrique de l’Ouest ne fournit que 15 % des besoins de l’Amérique en hydrocarbures (autant que le volume en provenance d’Arabie Saoudite), les projections tablent sur une montée de la courbe et ces volumes devraient représenter 20 % d’ici 5 ans et monter à 25 % d’ici dix ans.
En septembre dernier, quelque 250 militaires américains avaient été mobilisés dans le cadre d’opérations jumelées avec les armées nationales de quatre pays de la sous-région : Bénin, Ghana, Nigeria et Sénégal.
Plusieurs initiatives similaires se multiplient dans la région, amplifiée depuis le début de l’année par la création d’un commandement africain unifié (Africom) au sein de l’armée U.S. Provisoirement établi à Stuttgart en Allemagne sous la direction d’une "équipe de transition", Africom, dirigé par l’amiral Robert Moeller devrait être pleinement opérationel d’ici septembre 2008 et se trouver une base sur le sol africain.
Selon certains experts, les dépenses militaires américaines en Afrique ont doublé entre 2000 et 2006, passant de 12 à 24 millions de dollars US.
Le groupe est composé uniquement d’officiers supérieurs, tous de "nationalité américaine" et quittera le Sénégal "le 15 mars 2007, à destination du Mali pour une visite similaire" et qui entre dans le programme du cycle d’études de l’école.
Il est prévu pendant le séjour des rencontres avec les autorités militaires des nations concernées pour évoquer les sujets "intéressants les pays impliqués dans cette tournée"
Lors de l’étape sénégalaise les militaires américains ont eu droit a un exposé sur les armées sénégalaises et leur participation aux opérations de maintien de la paix, selon la Direction des Relations Publiques des Armées sénégalaises.
L’Afrique, la région ouest africaine en particulier, après avoir pendant longtemps été ignorée par les stratèges américains, est devenue dernièrement un de leur grand sujet de préoccupation, notamment pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme dans la région sahélienne et aussi en raison des enjeux pétroliers pour des pays comme le Nigeria.
Certains experts des questions de sécurité, prévoient déjà que l’Afrique de l’Ouest pourrait être le "prochain champ de bataille" entre les USA et le groupe islamiste Al-Qaeda.
L’autre grand enjeu c’est le pétrole, puisque disent ces mêmes experts, si actuellement l’Afrique de l’Ouest ne fournit que 15 % des besoins de l’Amérique en hydrocarbures (autant que le volume en provenance d’Arabie Saoudite), les projections tablent sur une montée de la courbe et ces volumes devraient représenter 20 % d’ici 5 ans et monter à 25 % d’ici dix ans.
En septembre dernier, quelque 250 militaires américains avaient été mobilisés dans le cadre d’opérations jumelées avec les armées nationales de quatre pays de la sous-région : Bénin, Ghana, Nigeria et Sénégal.
Plusieurs initiatives similaires se multiplient dans la région, amplifiée depuis le début de l’année par la création d’un commandement africain unifié (Africom) au sein de l’armée U.S. Provisoirement établi à Stuttgart en Allemagne sous la direction d’une "équipe de transition", Africom, dirigé par l’amiral Robert Moeller devrait être pleinement opérationel d’ici septembre 2008 et se trouver une base sur le sol africain.
Selon certains experts, les dépenses militaires américaines en Afrique ont doublé entre 2000 et 2006, passant de 12 à 24 millions de dollars US.
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