Par : Ouestafnews
Cette suspension fait suite à un bras de fer entamé depuis des mois entre l’Etat béninois –qui affirme qu’il entend assainir un secteur où règne « l’anarchie » – et les opérateurs concernés, accusés de ne pas respecter le nouveau cahier de charge qui régit le secteur de la téléphonie mobile.
Ce cahier de charge a été élaboré suite à une ré-évaluation du secteur de la téléphonie mobile par l’autorité de régulation et fixe le coût de la licence à 30 milliards CFA, soit 6 fois les montants payés jusque là.
Areeba et Telecel sont accusés par les autorités béninoises de "mutations illégales" et le gouvernement avait sommé à la fin juin les deux opérateurs à se conformer aux dispositions réglementaires, au risque de voir leurs licences suspendues.
Selon les autorités béninoises, Telecel est devenu Moov et Benincell est devenu Areeba, puis MTN, "sans respecter les procédures".
«Il y a eu bel et bien substitution d’opérateur dans le passage de Telecel à Moov et de Areeba à MTN et non pas un simple changement de nom commercial comme l’ont prétendu les sociétés Telecel SA et Spacetel SA », affirme le communiqué de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications annonçant la décision de suspension des licences.
Selon l’Autorité de régulation, il s’agit là d’une violation flagrante des textes en vigueur, doublée du refus des deux opérateurs de se conformer aux dispositions du nouveau cahier des charges.
A présent les Béninois se posent la question de savoir quel impact cette décision – à laquelle les deux opérateurs n’avaient pas encore officiellement réagi – aura sur la vie socio-économiqe du pays.
Des consommateurs interrogés jeudi soir à la veille de la décision par la télévision publique béninoise semblait tous apporter leur soutien à l’Etat béninois, disant qu’il faudrait que les deux opérateurs se conforment au cahier des charges, car « l’autorité de l’Etat ne doit pas être bafouée », selon eux.
Toutefois l’arrêt des opérations de Moov et Areeba pourrait avoir des conséquences sur des milliers d’emplois directs et indirects que génèrent les activités des des opérateurs.
Autre grosse difficulté qu’entrevoient les Béninois, la faible capacité technique des deux réseaux restants, à savoir Libercom qui appartenant à la société publique Benin Telecoms SA et Bell Bénin, qui n’arrivent pas à couvrir la totalité du territoire national.
Selon l’Autorité de régulation, Libercom vient de se conformer au nouveau cahier des charges en payant les 30 milliards de coût de licence et Bell Bénin est invité à faire de même dans les meilleurs délais sous peine de subir la même sanction que Areeba et Moov.
Ce cahier de charge a été élaboré suite à une ré-évaluation du secteur de la téléphonie mobile par l’autorité de régulation et fixe le coût de la licence à 30 milliards CFA, soit 6 fois les montants payés jusque là.
Areeba et Telecel sont accusés par les autorités béninoises de "mutations illégales" et le gouvernement avait sommé à la fin juin les deux opérateurs à se conformer aux dispositions réglementaires, au risque de voir leurs licences suspendues.
Selon les autorités béninoises, Telecel est devenu Moov et Benincell est devenu Areeba, puis MTN, "sans respecter les procédures".
«Il y a eu bel et bien substitution d’opérateur dans le passage de Telecel à Moov et de Areeba à MTN et non pas un simple changement de nom commercial comme l’ont prétendu les sociétés Telecel SA et Spacetel SA », affirme le communiqué de l’Autorité de régulation des postes et télécommunications annonçant la décision de suspension des licences.
Selon l’Autorité de régulation, il s’agit là d’une violation flagrante des textes en vigueur, doublée du refus des deux opérateurs de se conformer aux dispositions du nouveau cahier des charges.
A présent les Béninois se posent la question de savoir quel impact cette décision – à laquelle les deux opérateurs n’avaient pas encore officiellement réagi – aura sur la vie socio-économiqe du pays.
Des consommateurs interrogés jeudi soir à la veille de la décision par la télévision publique béninoise semblait tous apporter leur soutien à l’Etat béninois, disant qu’il faudrait que les deux opérateurs se conforment au cahier des charges, car « l’autorité de l’Etat ne doit pas être bafouée », selon eux.
Toutefois l’arrêt des opérations de Moov et Areeba pourrait avoir des conséquences sur des milliers d’emplois directs et indirects que génèrent les activités des des opérateurs.
Autre grosse difficulté qu’entrevoient les Béninois, la faible capacité technique des deux réseaux restants, à savoir Libercom qui appartenant à la société publique Benin Telecoms SA et Bell Bénin, qui n’arrivent pas à couvrir la totalité du territoire national.
Selon l’Autorité de régulation, Libercom vient de se conformer au nouveau cahier des charges en payant les 30 milliards de coût de licence et Bell Bénin est invité à faire de même dans les meilleurs délais sous peine de subir la même sanction que Areeba et Moov.
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