« La plus grande menace contre les exportations en 2014, reste la contrebande accrue vers la Côte d’Ivoire, où de meilleurs prix sont payés aux producteurs », souligne ce texte, largement relayé par la presse ghanéenne.
Cette situation, est le résultat de la chute du Cedi (monnaie nationale du Ghana) face au dollar américain constaté durant l’année 2013, note l’EIU.
« Aujourd’hui on note une différence de 8 % entre les prix minimum en dollars proposés en Côte d’Ivoire (et ceux proposés au Ghana)», précisent les analystes de l’EIU.
En Côte d’Ivoire, un prix de 750 FCFA le kilogramme a été fixé par le gouvernement lors d’un démarrage de la dernière campagne en octobre 2013. Cette somme équivaut à 1,55 dollars au taux d’aujourd’hui (20 janvier 2014).
Suite à cette décision, 930.000 tonnes de cacao ont été livrées à travers les ports ivoiriens, soit une hausse de près de 30 % par rapport à la précédente campagne, selon Reuters.
Au cours de l’année 2012, c’était plutôt la Côte d’Ivoire qui se plaignait de la fuite de sa production vers le Ghana où les acheteurs proposaient alors un prix beaucoup plus élevé.
Outre ce problème de la contrebande, l’EIU pointe aussi du doigt la décision prise par la Ghana Cocoa Board (Cocobod) de réduire le montant des produits fertilisants, qu’elle vend aux producteurs à des prix subventionnés.
Cette organisation publique (le Cocobod) responsable de la promotion et de la commercialisation du cacao au Ghana expliquait en aout 2013, cette mesure par la baisse de revenus occasionnés par les prix faibles pratiqués ces dernières années sur le marché international.
Le Ghana compte deux périodes de récoltes, une « grande » campagne allant d’octobre à juin, et une seconde de moindre importance entre juillet et septembre. Après avoir atteint le million de tonnes de fèves durant la saison 2010- 2011, la production est depuis retombée à sa barre habituelle des 800.000 tonnes.
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont respectivement, premier et second producteurs mondiaux de cacao. Les deux pays représentent à eux seuls 70% de la production mondiale.
Cependant les perspectives semblent inquiéter les multinationales avec le vieillissement des plantations, constaté en Côte d’Ivoire et au Ghana, combiné à l’arrivée de nouveaux consommateurs issus des pays émergents comme la Chine. Une telle situation pourrait accroître la demande par rapport à l’offre. Selon les estimations issues des compagnies agroalimentaires occidentales, le déficit pourrait être de l’ordre d’un million de tonnes en 2020
Cette situation, est le résultat de la chute du Cedi (monnaie nationale du Ghana) face au dollar américain constaté durant l’année 2013, note l’EIU.
« Aujourd’hui on note une différence de 8 % entre les prix minimum en dollars proposés en Côte d’Ivoire (et ceux proposés au Ghana)», précisent les analystes de l’EIU.
En Côte d’Ivoire, un prix de 750 FCFA le kilogramme a été fixé par le gouvernement lors d’un démarrage de la dernière campagne en octobre 2013. Cette somme équivaut à 1,55 dollars au taux d’aujourd’hui (20 janvier 2014).
Suite à cette décision, 930.000 tonnes de cacao ont été livrées à travers les ports ivoiriens, soit une hausse de près de 30 % par rapport à la précédente campagne, selon Reuters.
Au cours de l’année 2012, c’était plutôt la Côte d’Ivoire qui se plaignait de la fuite de sa production vers le Ghana où les acheteurs proposaient alors un prix beaucoup plus élevé.
Outre ce problème de la contrebande, l’EIU pointe aussi du doigt la décision prise par la Ghana Cocoa Board (Cocobod) de réduire le montant des produits fertilisants, qu’elle vend aux producteurs à des prix subventionnés.
Cette organisation publique (le Cocobod) responsable de la promotion et de la commercialisation du cacao au Ghana expliquait en aout 2013, cette mesure par la baisse de revenus occasionnés par les prix faibles pratiqués ces dernières années sur le marché international.
Le Ghana compte deux périodes de récoltes, une « grande » campagne allant d’octobre à juin, et une seconde de moindre importance entre juillet et septembre. Après avoir atteint le million de tonnes de fèves durant la saison 2010- 2011, la production est depuis retombée à sa barre habituelle des 800.000 tonnes.
La Côte d’Ivoire et le Ghana sont respectivement, premier et second producteurs mondiaux de cacao. Les deux pays représentent à eux seuls 70% de la production mondiale.
Cependant les perspectives semblent inquiéter les multinationales avec le vieillissement des plantations, constaté en Côte d’Ivoire et au Ghana, combiné à l’arrivée de nouveaux consommateurs issus des pays émergents comme la Chine. Une telle situation pourrait accroître la demande par rapport à l’offre. Selon les estimations issues des compagnies agroalimentaires occidentales, le déficit pourrait être de l’ordre d’un million de tonnes en 2020
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