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Cap Vert : une autre présidentielle sans histoires…

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Le principal enjeu de ce scrutin, qui devrait se dérouler sans grands histoires selon les observateurs, c’est la succession Pedro Pirès, qui achève son second et dernier mandat.

La mission de la Cedeao sera présidée par David Adenze Kangah, vice- président de la commission électorale du Ghana et comprend entre autres des membres de la Cour de justice et du parlement de la Cedeao ainsi que des membres de la société civile ouest africaine, selon un communiqué de l’organisation sous régionale transmis à Ouestafnews.

« Ces observateurs vont se déployer sur les neuf iles habitables que compte l’archipel », selon la mêle source.

Au total quatre candidats sont en lice pour succéder au président Pedro Pirès arrivé au pouvoir en 2001 et qui vient d’achever les deux mandats qu’autorise la constitution du pays.

Selon l’Agence de presse panafricaine (Panapress, intergouvernemental) un total de 305.349 électeurs sont attendus aux urnes dont 36.934 pour la diaspora.

Le Cap Vert, petit état insulaire peuplé d’environ 500.000 habitants est situé au large des côtes sénégalaises. Depuis environ deux décennies, il bénéficie d’une stabilité politique et d’une croissance économique forte qui l’ont installé dans le lot des pays à revenu intermédiaire.

Au lendemain de l’indépendance acquise en 1975, le pays a connu un régime de parti unique d’obédience marxiste avant de s’ouvrir au multipartisme en 1990. Depuis cette date, le pays a connu plusieurs scrutins pacifiques parfois marqués par une alternance sans heurt au sommet du pouvoir.


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