Côte d’Ivoire : quinze ouest africains à bord du pétrolier disparu

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Selon les informations relayées sur le réseau twitter au début de l’affaire, le bateau comptait 17 membres d’équipages, essentiellement de nationalité ouest-africaine.

Selon le directeur général des Affaires maritimes de Côte d’ivoire, Bertin Koffi Tano, cité sur le réseau social twitter par des journalistes, on compte à bord du pétrolier 17 personnes dont sept Togolais, deux Ivoiriens, deux Sénégalais et quatre béninois ainsi qu’un Chinois et un Sud-coréen .

Du coté du Bureau Maritime international (BMI), on voit derrière cette disparition l’œuvre des pirates qui ont fait du Golfe de Guinée leur terrain de prédilection depuis quelques années.

« Il semble que les pirates se déplacent vers la Côte d’Ivoire car le Nigeria et le Bénin ont augmenté la fréquence de leurs patrouilles dans le Golfe de Guinée », a déclaré Noel Choong responsable du département en charge de la piraterie au BMI, cité par l’Agence France Presse.

Dans un rapport publié en octobre 2012 et consulté par Ouestafnews, le BMI  a recensé 34 attaques dans le Golfe de Guinée entre janvier et septembre 2012, dont 21 au Nigeria et 11 aux larges du Togo . En 2011, 30 attaques avaient été répertoriées à la même période, précise le texte.

Dans une analyse publiée en décembre 2012, l’International Crisis Group(ICG) classe le Golfe de Guinée parmi « les zones maritimes les plus dangereuses au monde », et invite les pays concernés à faire de la sécurité maritime une « priorité ».

Douze pays forment ce qu’on appelle le Golfe de Guinée à savoir  la Côte d’Ivoire, le  Ghana, le Togo, le  Bénin, le Nigeria, le Cameroun, la Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon, le  Congo-Brazzaville, la République démocratique du Congo et l’ Angola.

Selon l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (OMAOC) basée à Abidjan, le Benin reste l’un des pays les plus touchés par le fléau avec, selon les responsables de ce pays, une baisse de plus de 70 % du trafic du port de Cotonou et les primes d’assurance qui ne font que croître ».
 

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