Par Ouestafnews
Ces chiffres sont la conséquence du pillage des cerveaux du continent africain, selon Destinationsanté.com qui assimile cette situation à un ”vrai crime international”.
”La fuite des cerveaux hypothèque l’avenir des systèmes de santé africains”, écrit le site spécialisé qui cite la revue scientifique Lancet.
”Le recrutement intensif de personnels africains déstabilise les systèmes de santé locaux. Il contribue aux crises sanitaires majeures que connaît le continent”, regrette le Dr Edward Mills du British Columbia Centre for Excellence in HIV de Vancouver, au Canada.
Il souligne que ”nous sommes face à un crime international”, précisant que des pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis régulent leur population médicale en recrutant notamment en Afrique sub-saharienne.
Le résultat est accablant : la Tanzanie par exemple se retrouve avec 800 professionnels de santé pour 40 millions d’habitants. Soit 0,02 pour 1 000 habitants.
L’Ethiopie et Madagascar font à peine mieux, avec un taux de 0,03 tandis qu’au même moment, la Grande-Bretagne aligne 2,30 médecins pour 1 000 habitants.
Les pays recruteurs prennent dans leurs filets les meilleurs éléments du continent africain. Médecins, infirmiers, pharmaciens, tous terminent leurs études en Afrique avant le grand départ.
”La fuite des cerveaux hypothèque l’avenir des systèmes de santé africains”, écrit le site spécialisé qui cite la revue scientifique Lancet.
”Le recrutement intensif de personnels africains déstabilise les systèmes de santé locaux. Il contribue aux crises sanitaires majeures que connaît le continent”, regrette le Dr Edward Mills du British Columbia Centre for Excellence in HIV de Vancouver, au Canada.
Il souligne que ”nous sommes face à un crime international”, précisant que des pays comme la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, l’Australie, le Canada, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis régulent leur population médicale en recrutant notamment en Afrique sub-saharienne.
Le résultat est accablant : la Tanzanie par exemple se retrouve avec 800 professionnels de santé pour 40 millions d’habitants. Soit 0,02 pour 1 000 habitants.
L’Ethiopie et Madagascar font à peine mieux, avec un taux de 0,03 tandis qu’au même moment, la Grande-Bretagne aligne 2,30 médecins pour 1 000 habitants.
Les pays recruteurs prennent dans leurs filets les meilleurs éléments du continent africain. Médecins, infirmiers, pharmaciens, tous terminent leurs études en Afrique avant le grand départ.
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