« Je lance un message de solidarité à nos sœurs afin de militer davantage pour soutenir les femmes vulnérables », a affirmé la présidente de la RAFAO dans cet entretien.
Cet appui, doit aller vers les « femmes qui se trouvent à la base», selon la présidente de l’ONG basée à Dakar.
En juillet dernier, alors que l’Afrique était secouée par une grave crise alimentaire, la Rafao s’inquiétait que les politiques agricoles actuellement en vigueur en Afrique ignorent totalement les femmes, alors qu’elles « représentent plus de 70% de la production agricole mondiale », selon des chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) cités à l’époque par l’organisation féminine sous régionale.
Selon les experts, cette marginalisation n’est pas sans effet sur les politiques de développement et sur le sort des femmes sur le continent.
« Victimes des crises écologiques, les femmes se trouvent aussi marginalisées par les politiques locales africaines », affirment ainsi la journaliste et sociologue marocaine Fatima Alaoui, qui explique le besoin d’exil et d’émigration des femmes par la combinaison de ces deux phénomènes.
Toutefois, en dépit de cette « marginalisation », la présidente de la Rafao affirme avoir noté des avancées depuis quinze ans qu’elle milite dans le mouvement pour l’émancipation des femmes.
« Ce qui a changé, c’est la prise de conscience des femmes dans la prise de décisions », a-t-elle notamment déclaré.
En plus de l’accès des femmes à des métiers hier exclusivement réservés aux hommes, les femmes de la sous-région se font aussi de plus en plus remarquer dans les plus hautes instances de prise de décision au niveau national.
A titre d’exemple, en Afrique de l’ouest, le Liberia est aujourd’hui dirigée par une femme, au Ghana le parlement est dirigé par une femme. Au début des années 2000, le Sénégal a eu une femme au poste de premier ministre.
Pour la Rafao, le travail de sensibilisation et de formation se poursuit cependant, à travers notamment le Programme de Renforcement des Capacités (PRC) en faveur des femmes de la sous-région soutenu par l’ACBF (African Capacity Building Foundation, basée à Harare).
Ce programme a pour objectif « de contribuer à l’émancipation économique des femmes en Afrique de l’Ouest, à la réduction des inégalités liées au genre dans la sous région, à la formulation et à la mise en œuvre des politiques régionales pour le bien être des femmes, de leurs familles et de leurs communautés », explique Mme Tall qui en est également la coordonnatrice.
D’une durée de quatre ans, ce programme devrait à terme permettre de « promouvoir et de faciliter l’appropriation et la pleine participation des femmes au processus d’intégration économique des femmes dans l’espace CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest)», a expliqué la présidente de la Rafao.
L’ONG était au moment de sa naissance une simple Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (Afao).
Elle a été créée en 1983 à Conakry en marge d’un sommet de chefs d’Etats de la CEDEAO. Elle s’est vue offrir un siège à Dakar en 1988 et s’est récemment muée en une ONG et a adopté sa nouvelle dénomination pour mieux affirmer sa place dans la société civile africaine, selon sa présidente.
Cet appui, doit aller vers les « femmes qui se trouvent à la base», selon la présidente de l’ONG basée à Dakar.
En juillet dernier, alors que l’Afrique était secouée par une grave crise alimentaire, la Rafao s’inquiétait que les politiques agricoles actuellement en vigueur en Afrique ignorent totalement les femmes, alors qu’elles « représentent plus de 70% de la production agricole mondiale », selon des chiffres de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture(FAO) cités à l’époque par l’organisation féminine sous régionale.
Selon les experts, cette marginalisation n’est pas sans effet sur les politiques de développement et sur le sort des femmes sur le continent.
« Victimes des crises écologiques, les femmes se trouvent aussi marginalisées par les politiques locales africaines », affirment ainsi la journaliste et sociologue marocaine Fatima Alaoui, qui explique le besoin d’exil et d’émigration des femmes par la combinaison de ces deux phénomènes.
Toutefois, en dépit de cette « marginalisation », la présidente de la Rafao affirme avoir noté des avancées depuis quinze ans qu’elle milite dans le mouvement pour l’émancipation des femmes.
« Ce qui a changé, c’est la prise de conscience des femmes dans la prise de décisions », a-t-elle notamment déclaré.
En plus de l’accès des femmes à des métiers hier exclusivement réservés aux hommes, les femmes de la sous-région se font aussi de plus en plus remarquer dans les plus hautes instances de prise de décision au niveau national.
A titre d’exemple, en Afrique de l’ouest, le Liberia est aujourd’hui dirigée par une femme, au Ghana le parlement est dirigé par une femme. Au début des années 2000, le Sénégal a eu une femme au poste de premier ministre.
Pour la Rafao, le travail de sensibilisation et de formation se poursuit cependant, à travers notamment le Programme de Renforcement des Capacités (PRC) en faveur des femmes de la sous-région soutenu par l’ACBF (African Capacity Building Foundation, basée à Harare).
Ce programme a pour objectif « de contribuer à l’émancipation économique des femmes en Afrique de l’Ouest, à la réduction des inégalités liées au genre dans la sous région, à la formulation et à la mise en œuvre des politiques régionales pour le bien être des femmes, de leurs familles et de leurs communautés », explique Mme Tall qui en est également la coordonnatrice.
D’une durée de quatre ans, ce programme devrait à terme permettre de « promouvoir et de faciliter l’appropriation et la pleine participation des femmes au processus d’intégration économique des femmes dans l’espace CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest)», a expliqué la présidente de la Rafao.
L’ONG était au moment de sa naissance une simple Association des femmes de l’Afrique de l’ouest (Afao).
Elle a été créée en 1983 à Conakry en marge d’un sommet de chefs d’Etats de la CEDEAO. Elle s’est vue offrir un siège à Dakar en 1988 et s’est récemment muée en une ONG et a adopté sa nouvelle dénomination pour mieux affirmer sa place dans la société civile africaine, selon sa présidente.
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