« Même si le chemin est balisé (environnement juridique encore quelque peu inadapté), l’Uemoa devrait se positionner à l’image de l’Angleterre et de la France comme réceptacle des surplus pétroliers du Golfe en quête de potentiels d’investissements rentables », a dit le président-directeur général de l’Aiif interrogé par le quotidien gouvernemental sénégalais Le Soleil.
« L’Uemoa, avec huit pays disposant d’une monnaie unique, fait figure de destination porteuse pour les investisseurs vers les pays émergents», a-t-il expliqué, précisant que la finance islamique « a une particularité qui repose sur des principes de partage des profits, donc s’insère naturellement à nos traditions de solidarité et d’entraide ».
« Elle bannit l’incertitude, la spéculation, l’intérêt, l’usure ou les revenus issus de secteurs illicites. Elle semble très adaptée aux besoins de croissance des pays en développement. Enfin, à travers les Sukuks ou obligations islamiques, une nouvelle opportunité de financement des infrastructures dont nos pays ont infiniment besoin reste ouverte. L’Uemoa devrait la capter », note le PDG de l’Aiif.
Selon lui, l’espace Uemoa, qui est « un exemple d’intégration économique remarquable, est un réceptacle naturel pour la finance islamique car intégrant des pays comme le Sénégal, avec une population de plus de 95% musulmane ».
Il ajoute : « La demande en produits financiers islamiques y est donc importante. Parallèlement à cela, elle constitue, par sa stabilité, un ensemble de pays émergents prêts à accueillir les investissements directs avec des taux de rentabilité intéressants pour les investisseurs ».
La finance islamique est une forme de finance alternative et éthique qui fait appel à des techniques spécifiques de structuration financière. Elle est de l’ordre de 800 milliards de dollars de capitaux qui échappent au Sénégal et à la sous-région, selon Le Soleil.
Le journal signale en outre que l’Institut africain de la finance islamique organise un forum les 11 et 12 janvier prochains à Dakar pour expliquer les piliers fondamentaux de la finance islamique, créer un cadre de rencontre entre décideurs pour jeter les bases d’une grande opportunité d’investissements directs vers notre pays et dans l’espace Uemoa.
« L’Uemoa, avec huit pays disposant d’une monnaie unique, fait figure de destination porteuse pour les investisseurs vers les pays émergents», a-t-il expliqué, précisant que la finance islamique « a une particularité qui repose sur des principes de partage des profits, donc s’insère naturellement à nos traditions de solidarité et d’entraide ».
« Elle bannit l’incertitude, la spéculation, l’intérêt, l’usure ou les revenus issus de secteurs illicites. Elle semble très adaptée aux besoins de croissance des pays en développement. Enfin, à travers les Sukuks ou obligations islamiques, une nouvelle opportunité de financement des infrastructures dont nos pays ont infiniment besoin reste ouverte. L’Uemoa devrait la capter », note le PDG de l’Aiif.
Selon lui, l’espace Uemoa, qui est « un exemple d’intégration économique remarquable, est un réceptacle naturel pour la finance islamique car intégrant des pays comme le Sénégal, avec une population de plus de 95% musulmane ».
Il ajoute : « La demande en produits financiers islamiques y est donc importante. Parallèlement à cela, elle constitue, par sa stabilité, un ensemble de pays émergents prêts à accueillir les investissements directs avec des taux de rentabilité intéressants pour les investisseurs ».
La finance islamique est une forme de finance alternative et éthique qui fait appel à des techniques spécifiques de structuration financière. Elle est de l’ordre de 800 milliards de dollars de capitaux qui échappent au Sénégal et à la sous-région, selon Le Soleil.
Le journal signale en outre que l’Institut africain de la finance islamique organise un forum les 11 et 12 janvier prochains à Dakar pour expliquer les piliers fondamentaux de la finance islamique, créer un cadre de rencontre entre décideurs pour jeter les bases d’une grande opportunité d’investissements directs vers notre pays et dans l’espace Uemoa.
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