Les « infrastructures » et « l’énergie » sont deux secteurs actuellement sous la tutelle du ministre Karim Wade, par ailleurs fils du président Abdoulaye Wade, à qui le chef de l’Etat avait déjà confié la gestion des projets d’infrastructures dans le cadre de l’organisation à Dakar du sommet de la conférence islamique (tenue en mars 2008) à Dakar.
La transparence dans la gestion de ces projets avait à l’époque suscité une vive polémique ayant inspiré le livre du journaliste Abdou Latif Coulibaly intitulé « contes et mécomptes de l’Anoci », du nom de l’Agence spécialement mise en place pour la construction des infrastructures relatives au sommet.
Avant de procéder à son emprunt, le Sénégal s’était soumis à une « notation » par le cabinet Moody’s, qui lui avait attribué la note B1. Cette note se trouve au bas de l’échelle Moody’s, à la 13ème place sur une liste qui en comporte 20. Selon les experts, cette notation correspond à un statut « hautement spéculatif ».
La même note a été attribuée à la Grèce, actuellement en pleine crise économique, mais selon certains spécialistes, les «contextes» économiques des deux pays restent diffèrents.
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