L’Afrique est confrontée à trois défis majeurs qui requiert un soutien collectif, a déclaré le président Alassane Ouattara à l’ouverture du 5ème sommet Union européenne-Union africaine, ce mercredi 29 novembre 2017 à Abidjan. Le premier défi à relever a-t-il indiqué, est celui de « la jeunesse » dont « plus de 65% ont moins de 40 ans ». « On court un risque si on n’offre pas la formation à nos jeunes ». Les menaces de la paix et de la stabilité des Etats africains constituent le deuxième défi, saluant l’engagement de la France à soutenir le G5. ‘’De notre sécurité dépendra notre capacité à régler la crise en Libye’’, a exhorté M. Ouattara. Enfin, Alassane Ouattara a invité la communauté internationale au « respect » des engagements pris de la COP 21 sur le changement climatique, ‘’l’un des plus porteurs de dangers’’ et qui est le troisième défi.
Côte d’Ivoire : réunion en urgence sur le drame des migrants en Libye
Une réunion en urgence est prévue mercredi 29 novembre 2017 soir avec la France, le Niger, le Tchad, l’ONU, l’Union africaine et l’Union européenne sur la lutte contre les trafiquants de migrants vendus comme esclaves en Libye, a indiqué l’Elysée. Cette réunion, en marge du sommet Europe-Afrique d’Abidjan, portera notamment sur l’initiative contre les passeurs proposée par Emmanuel Macron mardi à Ouagadougou. Angela Merkel sera associée à la discussion, a précisé l’Elysée.
Sénégal : le Cetud organise des assises sur la mobilité urbaine
Le Conseil exécutif des transports urbains (Cetud) de Dakar organise à partir de lundi, les premières assises territoriales sur la mobilité urbaine, a appris Ouestafnews. Ces assises sont organisées en collaboration avec l’Association des maires du Sénégal (AMS) et le Programme de politiques de transports en Afrique, selon un communiqué des organisateurs. Plus de 200 participants venus du Sénégal et du monde sont attendus à cette rencontre de deux jours.
Nigeria : hausse annoncée de la production de cajou
La production de noix de cajou devrait connaitre une hausse de 10% en 2018, passant de 175 000 à 185000 tonnes, selon les chiffres de la NCAN (organe rassemblant les productueurs nigérians). « Cette année, il nous avons eu une vente record de noix de cajou brutes car les prix étaient très rémunérateurs à 700 000 nairas (soit 1 632 euros), ce qui n’est jamais arrivé auparavant » souligne Sotonye Anga de la NCAN, cité par le site commodafrica.
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