La nouvelle HAC aura pour mission « la régulation du secteur de la communication dans les domaines de l’audiovisuel, de la presse écrite, de la publicité audiovisuelle et écrite et de la presse en ligne » précise le gouvernement malien dans un communiqué daté du 13 décembre 2013.
Contrairement au CSC, elle dispose de pouvoirs plus étendus.
«La Haute Autorité qui est un organe indépendant, exerce son autorité également sur tous les médias internationaux et étrangers diffusés à partir d’un site situé sur le territoire national quelles que soient les modalités de leur mise à la disposition du public.»
Pour son budget, la HAC, va bénéficier des subventions de l’Etat, une part des ressources issues de la vente du dividende numérique, des produits de prestations, et des redevances entres autres.
Elle est composée de neuf membres dont trois membres désignés par le Président de la République, trois membres désignés par le Président de l’Assemblée Nationale et trois membres désignés par les organisations professionnelles des médias.
Cependant, le communiqué des autorités maliennes ne précise pas si le nouvel organe de régulation est doté de pouvoirs de sanctions et aucun détail n’est non plus fourni sur la durée du mandat de ces neuf membres.
Le manque de pouvoir de sanction et les difficultés financières sont parmi les problèmes fréquemment relevés par les responsables des organes mis en place ainsi que les experts dans leurs analyses de la régulation médiatique en Afrique de l’ouest, où le vent de la démocratisation des années 90, a favorisé une forte explosion des médias de masse.
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