Des Nigérians prévoient d’organiser à compter de ce 1er août 2024 des manifestations nationales afin de protester contre la vie chère, rapporte l’Agence France presse (AFP). Mais les organisateurs ont rejeté une proposition de la police nigériane visant à tenir des « rassemblements » dans « des espaces confinés, facilement contrôlables par les forces de sécurité ».
Cette situation fait craindre aux autorités que les manifestations meurtrières de 2020 contre la brutalité policière ne se répètent. En octobre 2020, des manifestations, baptisée #EndSARS, avaient été organisées au Nigeria pour mettre fin aux abus d’une brigade de police, la SARS, qui s’étaient ensuite étendus à une contestation politique.
Les difficultés économiques actuelles du pays sont imputées à « l’inflation galopante » alors que le président Bola Tinubu avait promis un « espoir renouvelé » lors de sa prestation de serment en mai 2023, souligne l’Afp.
Au nom des réformes économiques, le président nigérian a fait suspendre les subventions pour le gaz et procédé à la dévaluation de la monnaie nationale, le naira, pour mettre fin à la distorsion du taux de change. Ces mesures étaient censées permettre au gouvernement d’économiser de l’argent et de soutenir les investissements étrangers en baisse.
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