Salon de l’agriculture de Paris : une ferme mondiale qui suscite une passion frénétique

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Par APS

Du matin au soir, il est envahi par des visiteurs venus de tous les coins de Paris et même de toute la France. Tous les moyens sont bons pour rallier cet endroit où sont exposés une multitude d’animaux, de produits agricoles, d’espèces florales et de technologies.

Chaque jour, de l’ouverture jusqu’à la fermeture du salon, les métros et le tramway parisiens y déversent presque de façon ininterrompue des cargaisons entières de personnes venues redécouvrir la nature.

Ainsi, dès 8 heures, les entrées du parc sont bondées. Des visiteurs de toutes les nationalités et de tous les âges se bousculent aux portillons. Même la météo capricieuse de Paris ne les décourage.

Emmitouflés dans leur manteau et autres habits chauds, ils n’hésitent pas à affronter la pluie ou le froid glacial.

Les plus heureux sont ceux qui détiennent des invitations. Cela leur permet d’éviter les longues files qui se forment devant le parc. Dans ces conditions, pas étonnant que ce sésame, devenu très recherché, soit vendu à prix fort.

Dehors, devant le parc, on peut même rencontrer de nombreuses personnes à la recherche de tickets d’invitation. Ils créent les conditions d’un marché clandestin.

Certains jeunes hommes se sont même reconvertis au métier de vendeur de carte d’invitation. Toute la journée, ils restent postés devant les portes d’entrée du salon pour proposer le sésame contre 8 à 10 euros. Ces vendeurs montent même parfois dans le tramway pour proposer la carte d’invitation aux visiteurs.

Ces derniers jours, ils ne devraient avoir aucun mal à trouver une clientèle. En effet, à quelques heures de la clôture du salon, une affluence record a été enregistrée. La plupart des amoureux de l’évènement ont effet voulu profiter du week-end pour se rendre dans le parc.

Du coup, c’est par des vagues entières que les métros et le tramway déversent depuis samedi les visiteurs. Difficile en effet de se faufiler dans les allées du parc. Désormais, il faut jouer des coudes pour se déplacer à l’intérieur de ce bout de campagne transplantée en plein milieu de la capitale française.

Dans les allées de certains halls comme celles du hall 1 où sont exposés les bœufs, il est même devenu presque impossible de circuler. Les coins et recoins de cette grand espace qui abrite le grand ring sont pris d’assaut par des hommes et des femmes de tous les âges, qui sont accompagnés par leurs enfants.

Les enfants sont d’ailleurs à la fois les vedettes et les chouchous du salon. Portés sur le dos ou tenus à bout de bras, ils semblent surtout émerveillés par les animaux, en particulier ces impressionnants mastodontes que constituent les taureaux.

Les autres pavillons où sont exposés les cultures et les filières végétales, les services et métiers de l’agriculture ne connaissent pas, non plus de répit, envahis qu’ils sont aussi par une horde de visiteurs passionnés et enthousiastes.

Dans son édition du samedi 23 février, le journal ‘’Le Parisien’’ avait sans aucun doute raison de qualifier le salon de Paris de ‘’la plus grande ferme du monde’’.

En effet, le SIA accueille plus de 3.000 animaux dont 1.000 chiens de race, 650 chèvres, boucs, moutons béliers, brebis, 600 vaches et taureaux, 100 chevaux, poneys et ânes et 60 cochons.

Sur les 140.000 m2 réservés à l’évènement se rencontrent 1.000 exposants, 22 régions françaises, 30 pays, 700 producteurs de France et du monde et 1.000 éleveurs.

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