Selon la NMA cette hausse est due à une augmentation de la productivité de la société israélienne Koidu Holdings, principal exploitant du diamant sierra-léonais dont la production a atteint 205.000 carats en 2013. En juin 2012, les exportations atteignaient seulement 71 millions de dollars.
Après la guerre civile qui a duré de 1991 à 2002 et où le commerce du diamant fut le principal enjeu, la Sierra Léone s’est mise depuis sur les sentiers de la reconstruction économique et politique avec l’organisation de scrutin démocratiques.
Selon le dernier rapport des perspectives économiques africaines de la Banque africaine de développement (BAD), la Sierra Leone, la Côte d’Ivoire et le Ghana figurent parmi les pays qui connaîtront le plus fort taux de croissance entre 2013 et 2014.
En 2012, ce pays détenait, selon la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), le record de la région avec un taux de croissance de 18 %.
La Sierra Leone fait partie des dix principaux producteurs mondiaux de diamants, selon le processus de Kimberley (système international de certification des diamants bruts), en Afrique elle arrive derrière l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Angola, la Namibie, le Lesotho et le Congo.
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