M. Asrat, s’exprimait à l’occasion de l’arrivée symbolique à l’aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar du premier Boieng 787 Dreamliner, acquis par sa compagnie, une première à l’échelle du continent.
« Au moment où nous parlons, Boeing n’a livré que trois Dreamliner, les deux premiers au Japon et le troisième est ici devant vous », a –t-il notamment déclaré devant un public composé de représentants du ministère sénégalais des Transports, de diplomates et des journalistes qui ont eu droit une visite guidée de l’appareil.
Cet avion qui coûté plus de 200 millions de dollars, d’après Mitiku Asrat, a été baptisée « Africa first » (l’Afrique d’abord), car, a-t-il indiqué « c’est une fierté pour tous les Africains, pas seulement pour l’Ethiopie ».
La présence de ce « bijou » d’une capacité de 279 sièges à Dakar, entre dans le cadre d’une tournée d’exhibition qui a vu l’appareil se poser dans plusieurs villes ouest africaines dont Accra, Abuja et Lomé. Au total l’avion passera dans 20 villes africaines avant d’entamer ses vols commerciaux dont la date n’a pas encore été précisée.
Selon ses constructeurs, en plus des conditions de « sécurité et de confort », l’appareil est économe en énergie, avec une consommation inférieure à 20 %, comparée aux autres modèles de Boeing.
« Un Boeing 787-8 se vend désormais près de 207 millions de dollars pièce, prix catalogue. Et le prix de la version allongée, le 787-9, frôle désormais les 244 millions depuis la décision du constructeur américain d’augmenter une nouvelle fois ses tarifs de 5 % en moyenne », précise le site spécialisé air-cosmos.
Le Dreamliner a été certifié en août 2011, Ethiopian Airlines devient la seconde compagnie à l’acquérir après le transporteur japonais la All Nippon Airways en septembre 2011.
Considérée comme l’une des premières compagnies de transport aérien du continent africain, Ethiopian Airlines dessert 69 villes dans le monde dont 45 en Afrique. Elle fait partie des nombreuses compagnies qui se positionnent pour le contrôle du marché ouest africain, où aucun gros transporteur « national » n’a pu s’imposer depuis la faillite de la multinationale Air Afrique.
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