Le FMI a confirmé que son employé a bien reçu le cadeau de la présidence sénégalaise et voyagé avec le montant jusqu’en Espagne avant que le cadeau en devises (100 000 euros + 50 000 dollars) ne soit restitué aux autorités Sénégalaises, selon des sources officielles du FMI.
De son côté la présidence sénégalaise a admis dans un communiqué que le président Abdoulaye Wade est l’auteur du don. Ce dernier a plaidé « l’erreur ».
Selon diverses réactions publiées dans le presse sénégalaise depuis, il ressort que ni le FMI, ni les autorités sénégalaises, n’ont convaincu nombre de Sénégalais qui sont descendus massivement dans la rue pour protester.
Scandant des slogans hostiles au président Abdoulaye Wade et à son gouvernement, les manifestants, ont défilé dans la discipline, pour dénoncer le gouvernement et le FMI accusé de complicité dans cette affaire, a pu constater un journaliste d’Ouestafnews.
Organisée par l’opposition, la manifestation a aussi vu la participation de responsables de la société civile et de plusieurs citoyens qui scandaient « na déma dém, na dém » (qu’il quitte, qu’il quitte, qu’il quitte) en référence au président Abdoulaye Wade, dont la gestion des affaires publiques a été sévèrement critiquée par les manifestants.
Alors que juchés sur des camions sonorisés, certains dénigraient un gouvernement de « kleptocrates », d’autres déployaient de grosses banderoles qui réclamaient la traduction de leur chef d’Etat « devant la Haute cour de justice », une revendication déjà formulée par des responsables de la société civile, depuis l’éclatement de l’affaire il y a près d’un mois.
De son côté le FMI, dont la responsabilité dans ce scandale a également été pointée du doigt par les manifestants, préfère depuis plusieurs jours ne plus parler d’une affaire devenue encombrante.
Relayant des questions posées par l’opinion, Ouestafnews a envoyé par courrier électronique une série de questions aux services des relations extérieures et ceux en charge de la communication du FMI pour recueillir leurs positions sur un certain nombre de questions que se posent les Sénégalais : sans succès.
Au nombre de ces questions posées au FMI par Ouestafnews et restées sans réponse : l’institution « a-t-elle par souci de transparence entendu (ou envisage-t-elle d’entendre) tous ses fonctionnaires ayant séjourné au Sénégal ces dernières années pour s’assurer qu’ils n’ont pas reçu de "cadeaux" qui dépasseraient les limites après une mission ? », puisque le gouvernement sénégalais a laissé entendre que c’était là une pratique coutumière.
Autre question à laquelle les Sénégalais attendent toujours la réponse du FMI, « le Fonds maintient-il toujours sa position antérieure » sur la poursuite annoncée de ses relations avec le Sénégal en dépit du scandale, alors que des voix s’élèvent pour dire qu’elles ne voudraient pas que cette affaire soit passée par "pertes et profits". Et enfin qu’advient-il de l’enquête concernant M. Segura, l’homme par qui le scandale est arrivé?
De son côté la présidence sénégalaise a admis dans un communiqué que le président Abdoulaye Wade est l’auteur du don. Ce dernier a plaidé « l’erreur ».
Selon diverses réactions publiées dans le presse sénégalaise depuis, il ressort que ni le FMI, ni les autorités sénégalaises, n’ont convaincu nombre de Sénégalais qui sont descendus massivement dans la rue pour protester.
Scandant des slogans hostiles au président Abdoulaye Wade et à son gouvernement, les manifestants, ont défilé dans la discipline, pour dénoncer le gouvernement et le FMI accusé de complicité dans cette affaire, a pu constater un journaliste d’Ouestafnews.
Organisée par l’opposition, la manifestation a aussi vu la participation de responsables de la société civile et de plusieurs citoyens qui scandaient « na déma dém, na dém » (qu’il quitte, qu’il quitte, qu’il quitte) en référence au président Abdoulaye Wade, dont la gestion des affaires publiques a été sévèrement critiquée par les manifestants.
Alors que juchés sur des camions sonorisés, certains dénigraient un gouvernement de « kleptocrates », d’autres déployaient de grosses banderoles qui réclamaient la traduction de leur chef d’Etat « devant la Haute cour de justice », une revendication déjà formulée par des responsables de la société civile, depuis l’éclatement de l’affaire il y a près d’un mois.
De son côté le FMI, dont la responsabilité dans ce scandale a également été pointée du doigt par les manifestants, préfère depuis plusieurs jours ne plus parler d’une affaire devenue encombrante.
Relayant des questions posées par l’opinion, Ouestafnews a envoyé par courrier électronique une série de questions aux services des relations extérieures et ceux en charge de la communication du FMI pour recueillir leurs positions sur un certain nombre de questions que se posent les Sénégalais : sans succès.
Au nombre de ces questions posées au FMI par Ouestafnews et restées sans réponse : l’institution « a-t-elle par souci de transparence entendu (ou envisage-t-elle d’entendre) tous ses fonctionnaires ayant séjourné au Sénégal ces dernières années pour s’assurer qu’ils n’ont pas reçu de "cadeaux" qui dépasseraient les limites après une mission ? », puisque le gouvernement sénégalais a laissé entendre que c’était là une pratique coutumière.
Autre question à laquelle les Sénégalais attendent toujours la réponse du FMI, « le Fonds maintient-il toujours sa position antérieure » sur la poursuite annoncée de ses relations avec le Sénégal en dépit du scandale, alors que des voix s’élèvent pour dire qu’elles ne voudraient pas que cette affaire soit passée par "pertes et profits". Et enfin qu’advient-il de l’enquête concernant M. Segura, l’homme par qui le scandale est arrivé?
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