”Pour être à la hauteur d’un FESPACO, nouvelle vision, la manifestation a besoin d’être conséquemment financée”, a indiqué. Michel Ouédraogo, délégué général au FESPACO cité par le quotidien gouvernemental Sidwaya.
Pour mobiliser cette somme, le FESPACO compte ”diversifier le mode de financement” du festival en se tournant vers le privé (sponsoring, annonceurs africains). Et cela, sans occulter les "financeurs" traditionnels que sont l’Etat burkinabè, l’Union européenne (UE), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la France, le Luxembourg, etc.
A une centaine de jours du début de la manifestation, le budget du FESPACO est bouclé à seulement 33 %, a indiqué le délégué général. ”A budget conséquent, festival de qualité”, a insisté Michel Ouédraogo qui milite pour une réduction des films en compétition de 22 à 16, 17 ou 18 films, afin de permettre au jury d’effectuer un travail professionnel et de qualité.
Dans cette quête de qualité, les 27 commissions du comité d’organisation ont été réduites à 17. Et les différents jurys de la prochaine biennale ont déjà été constitués, mais les identités des membres de ces commissions n’ont pas été dévoilées. La nouvelle vision à imprimer au FESPACO rentre dans le cadre du nouveau concept, initié par le délégué général : FESPACO vision 21.
Cette approche se veut être l’incarnation du FESPACO du 21-ème siècle "une vision stratégique qui se donne pour objectif principal, la pérennisation du FESPACO et propose des réponses institutionnelles, structurelles, organisationnelles, infrastructurelles, financières…".
"Il faut faire du FESPACO, un festival véritablement africain", a soutenu Michel Ouédraogo, avant d’ajouter "qu’il faut mettre les Africains au centre du festival". Pour lui, le FESPACO a été ”oublié” en tant qu’institution, au profit de l’événementiel. Voilà pourquoi, le délégué général pense qu’il faut travailler à lui donner l’image d’une institution forte, qui s’engage, un outil d’émancipation, militant.
A côté d’un festival panafricain, le premier responsable du FESPACO, penche aussi pour un festival professionnel. "Durant le festival, on voit beaucoup plus de visages politiques que professionnels", a relevé Michel Ouédraoge qui entend changer la donne. ”Les professionnels du cinéma seront davantage sous les feux des projecteurs à la prochaine édition de la biennale. Dans cette dynamique, une seconde cérémonie d’ouverture réservée uniquement aux professionnels du cinéma est prévue”, a-t-il encore annoncé. De même qu’une seconde cérémonie de clôture "professionnelle", au cours de laquelle, une piste aux étoiles et une montée des marches seront aux rendez-vous. "Notre mission est aussi de présenter un visage culturel du festival", a expliqué le délégué général.
Pour mobiliser cette somme, le FESPACO compte ”diversifier le mode de financement” du festival en se tournant vers le privé (sponsoring, annonceurs africains). Et cela, sans occulter les "financeurs" traditionnels que sont l’Etat burkinabè, l’Union européenne (UE), l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), la France, le Luxembourg, etc.
A une centaine de jours du début de la manifestation, le budget du FESPACO est bouclé à seulement 33 %, a indiqué le délégué général. ”A budget conséquent, festival de qualité”, a insisté Michel Ouédraogo qui milite pour une réduction des films en compétition de 22 à 16, 17 ou 18 films, afin de permettre au jury d’effectuer un travail professionnel et de qualité.
Dans cette quête de qualité, les 27 commissions du comité d’organisation ont été réduites à 17. Et les différents jurys de la prochaine biennale ont déjà été constitués, mais les identités des membres de ces commissions n’ont pas été dévoilées. La nouvelle vision à imprimer au FESPACO rentre dans le cadre du nouveau concept, initié par le délégué général : FESPACO vision 21.
Cette approche se veut être l’incarnation du FESPACO du 21-ème siècle "une vision stratégique qui se donne pour objectif principal, la pérennisation du FESPACO et propose des réponses institutionnelles, structurelles, organisationnelles, infrastructurelles, financières…".
"Il faut faire du FESPACO, un festival véritablement africain", a soutenu Michel Ouédraogo, avant d’ajouter "qu’il faut mettre les Africains au centre du festival". Pour lui, le FESPACO a été ”oublié” en tant qu’institution, au profit de l’événementiel. Voilà pourquoi, le délégué général pense qu’il faut travailler à lui donner l’image d’une institution forte, qui s’engage, un outil d’émancipation, militant.
A côté d’un festival panafricain, le premier responsable du FESPACO, penche aussi pour un festival professionnel. "Durant le festival, on voit beaucoup plus de visages politiques que professionnels", a relevé Michel Ouédraoge qui entend changer la donne. ”Les professionnels du cinéma seront davantage sous les feux des projecteurs à la prochaine édition de la biennale. Dans cette dynamique, une seconde cérémonie d’ouverture réservée uniquement aux professionnels du cinéma est prévue”, a-t-il encore annoncé. De même qu’une seconde cérémonie de clôture "professionnelle", au cours de laquelle, une piste aux étoiles et une montée des marches seront aux rendez-vous. "Notre mission est aussi de présenter un visage culturel du festival", a expliqué le délégué général.
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