A l’aéroport de Dakar, aucun agent n’avait pu confirmer l’arrivée du premier vol annoncé dans la nuit du 13 au 14 Septembre à un journaliste de Ouestafnews, présent sur les lieux jusqu’aux premières heures de l’aube.
Les agents semblaient avoir reçu des consignes pour ne laisser filtrer aucun renseignement sur les vols annoncés et qui, selon l’un de ses agents, "n’étaient pas encore entrés dans l’espace sénégalais".
Jeudi matin, la presse internationale évoquait à nouveau la possibilité d’une éventuelle "suspension" par Madrid du premier vol prévu, sans toutefois fournir des détails.
A Dakar aucune source officielle ne s’était encore prononcée sur l’affaire.
Le ministre sénégalais de l’Intérieur Ousmane Ngom s’était contenté tout juste d’annoncer le 12 septembre que son pays avait trouvé un accord avec l’Espagne pour le retour des Sénégalais après une visite du ministre en Espagne.
C’est la deuxième fois en l’espace de quelques mois qu’une forte pression espagnole fait accepter par les autorités sénégalaises le principe d’un rapatriement forcé de leurs compatriotes qui utilisent de petits bateaux de pêche pour tenter d’émigrer en Europe au prix de leur vie.
Une première tentative de rapatrier des émigrés sénégalais des Îles Canaries avait également dû être arrêtée en mai dernier à la suite de plaintes d’un premier groupe de rapatriés qui affirmaient avoir été abusés –on leur avait fait croire qu’ils allaient être transférés vers des villes Espagnoles sur la terre ferme, avaient-ils notamment confié aux médias sénégalais. Ils avaient aussi accusé les forces de sécurité espagnoles de les avoir maltraités pendant l’opération.
Il y a moins d’une semaine, la presse marocaine annonçait le rapatriement de centaines de migrants partis des côtes sénégalaises et dont les embarcations avaient échoué sur les eaux territoriales marocaines.
Depuis le début de l’année, plus de 24.000 Ouest Africains sont arrivés sur les Îles Canaries à bord de ses embarcations, selon Madrid. Ils seraient dans leur grande majorité partis des côtes du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie et du Cap Vert.
Ce dernier pays a récemment annoncé par la voix de son premier ministre, José Maria Neves, qu’il envisage de prendre des "mesures restrictives" à l’entrée de son territoire, qui ne peut plus accepter de servir de base aux émigrants clandestins souhaitant se rendre en Europe.
Une application d’une telle "mesure restrictive" à l’égard des citoyens de pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest signifierait pour le Cap Vert une violation des conventions de l’organisation sous-régionale.
Le premier ministre ne s’était pas prononcé sur cet aspect de la question préférant dire qu’elle était encore en discussion
Les agents semblaient avoir reçu des consignes pour ne laisser filtrer aucun renseignement sur les vols annoncés et qui, selon l’un de ses agents, "n’étaient pas encore entrés dans l’espace sénégalais".
Jeudi matin, la presse internationale évoquait à nouveau la possibilité d’une éventuelle "suspension" par Madrid du premier vol prévu, sans toutefois fournir des détails.
A Dakar aucune source officielle ne s’était encore prononcée sur l’affaire.
Le ministre sénégalais de l’Intérieur Ousmane Ngom s’était contenté tout juste d’annoncer le 12 septembre que son pays avait trouvé un accord avec l’Espagne pour le retour des Sénégalais après une visite du ministre en Espagne.
C’est la deuxième fois en l’espace de quelques mois qu’une forte pression espagnole fait accepter par les autorités sénégalaises le principe d’un rapatriement forcé de leurs compatriotes qui utilisent de petits bateaux de pêche pour tenter d’émigrer en Europe au prix de leur vie.
Une première tentative de rapatrier des émigrés sénégalais des Îles Canaries avait également dû être arrêtée en mai dernier à la suite de plaintes d’un premier groupe de rapatriés qui affirmaient avoir été abusés –on leur avait fait croire qu’ils allaient être transférés vers des villes Espagnoles sur la terre ferme, avaient-ils notamment confié aux médias sénégalais. Ils avaient aussi accusé les forces de sécurité espagnoles de les avoir maltraités pendant l’opération.
Il y a moins d’une semaine, la presse marocaine annonçait le rapatriement de centaines de migrants partis des côtes sénégalaises et dont les embarcations avaient échoué sur les eaux territoriales marocaines.
Depuis le début de l’année, plus de 24.000 Ouest Africains sont arrivés sur les Îles Canaries à bord de ses embarcations, selon Madrid. Ils seraient dans leur grande majorité partis des côtes du Sénégal, de la Gambie, de la Mauritanie et du Cap Vert.
Ce dernier pays a récemment annoncé par la voix de son premier ministre, José Maria Neves, qu’il envisage de prendre des "mesures restrictives" à l’entrée de son territoire, qui ne peut plus accepter de servir de base aux émigrants clandestins souhaitant se rendre en Europe.
Une application d’une telle "mesure restrictive" à l’égard des citoyens de pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest signifierait pour le Cap Vert une violation des conventions de l’organisation sous-régionale.
Le premier ministre ne s’était pas prononcé sur cet aspect de la question préférant dire qu’elle était encore en discussion
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