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Corruption : la lutte s’amorce en Afrique de l’ouest

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La nécessité de mettre en place cet observatoire est née du constat qu’en Afrique «la corruption, le manque de transparence dans la gestion des ressources, l’abus de pouvoir…» ont des retombées négatives sur la performance des entreprises, selon un communiqué parvenu à Ouestafnews.
Une assemblée générale constitutive devrait en principe se tenir à Dakar le samedi 24 mars pour porter l’OPEAO sur les fonts baptismaux.
Parmi les principales missions que se donnent les promoteurs de cette initiative, figurent notamment «l’identification des entreprises ayant intégré un mode de gestion éthique au sein de leur organisation (et) la création d’un code de conduite ou charte éthique servant de référentiel en matière de bonne gouvernance des affaires ».
Lors d’une récente conférence tenue à Johannesburg, en Afrique du Sud, l’ex-chef d’Etat ghanéen Jerry Rawlings, avait fustigé l’attitude des responsables politiques africains en ce qui concerne les pratiques de corruption.
«Les grands hommes d’affaires sont capable d’acheter le pouvoir", avait notamment déclaré Rawlings avant d’ajouter qu’il «est devenu difficile pour les hommes intègres de rester intègres. La situation est telle qu’ils risquent de passer pour des marginaux ».
Bien qu’il soit difficile de quantifier avec exactitude la corruption, certains experts n’hésitent pas à avancer des chiffres.
Ainsi selon la Commission économique pour l’Afrique, les sommes pouvant être liés à des pratiques de corruption sur le continent s’élèveraient à 148 milliards de dollars U.S.
D’autres experts affirment que ces montants représentent «10 à 20 % du coût final des biens et services» dans les projets d’investissements lorsque ceux-ci sont « entachés de corruption ».

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