Réunis, le lundi 22 juin à Abuja pour la 36ème session ordinaire de la Cedeao ces chefs d’Etat ont « réaffirmé » leur attachement au Protocole additionnel de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance, ratifié par le Niger, rapporte un communiqué transmis à Ouestafnews.
Lors de cette rencontre présidée par le président en exercice de la Cedeao, le Nigérian Umaru Musa Yar’Adua, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont lancé un appel aux autorités nigériennes à veiller au respect de la Constitution et de l’Etat de droit qui ont servi de soubassement à la consolidation de la paix et de la sécurité durant ces dix dernières années de processus démocratique consensuel dans ce pays.
Par la voie de son premier ministre Seini Oumarou, le Niger e tenté de rassurer en affirmant notamment que « toutes les parties prenantes continueront d’œuvrer dans le cadre du respect de la légalité constitutionnelle et des règles de droit et qu’aucune action en violation de la Constitution du Niger ne sera prise », selon la même source.
Le projet de référendum sur la modification de la Constitution envisagé par le président Mamadou Tandja à quelques mois de la fin de son deuxième et dernier mandat a plongé le Niger, dans une profonde crise politico-institutionnelle.
Ce projet de référendum vise à adopter une nouvelle Constitution qui permettrait à l’actuel chef d’Etat du Niger de rester au pouvoir pour trois années supplémentaires.
Le projet dénoncé par une bonne partie de la classe politique, les ONG et les institutions internationales comme la Cedeao, est déclarée illégale par la justice nigérienne. Celle-ci demande à M. Tandja de renoncer à son organisation.
Le Niger, après une série de coups d’Etats et une période de forte instabilité politique, avait au milieu des années 90, pu se redresser grâce à un consensus auquel avait adhéré l’ensemble de la classe politique et qui était fondé sur une constitution adoptée en 1999 qui limitait la durée et le nombre de mandats présidentiels.
Lors de cette rencontre présidée par le président en exercice de la Cedeao, le Nigérian Umaru Musa Yar’Adua, les chefs d’Etat et de Gouvernement ont lancé un appel aux autorités nigériennes à veiller au respect de la Constitution et de l’Etat de droit qui ont servi de soubassement à la consolidation de la paix et de la sécurité durant ces dix dernières années de processus démocratique consensuel dans ce pays.
Par la voie de son premier ministre Seini Oumarou, le Niger e tenté de rassurer en affirmant notamment que « toutes les parties prenantes continueront d’œuvrer dans le cadre du respect de la légalité constitutionnelle et des règles de droit et qu’aucune action en violation de la Constitution du Niger ne sera prise », selon la même source.
Le projet de référendum sur la modification de la Constitution envisagé par le président Mamadou Tandja à quelques mois de la fin de son deuxième et dernier mandat a plongé le Niger, dans une profonde crise politico-institutionnelle.
Ce projet de référendum vise à adopter une nouvelle Constitution qui permettrait à l’actuel chef d’Etat du Niger de rester au pouvoir pour trois années supplémentaires.
Le projet dénoncé par une bonne partie de la classe politique, les ONG et les institutions internationales comme la Cedeao, est déclarée illégale par la justice nigérienne. Celle-ci demande à M. Tandja de renoncer à son organisation.
Le Niger, après une série de coups d’Etats et une période de forte instabilité politique, avait au milieu des années 90, pu se redresser grâce à un consensus auquel avait adhéré l’ensemble de la classe politique et qui était fondé sur une constitution adoptée en 1999 qui limitait la durée et le nombre de mandats présidentiels.