La BRVM, dont les activités habituellement basées à Abidjan ont été provisoirement délocalisées à Bamako à compter de ce lundi 28 février 2011, avait connu une progression de 1,7% pour le Brvm 10 et de 1,28 % pour le Brvm composite sur le mois de décembre 2010, selon la même source.
L’embellie du début de l’année 2011, a été rendue possible par « la percée des planteurs d’hévéa (dont la Société africaine de planteurs d’hévéa de Cote d’ivoire (SAPH-CI) et la société de caoutchoucs de Gand Béréby (SOGB-CI) et l’introduction réussie en bourse de Bank of Africa Burkina Faso (BOA BF) qui termine le mois en hausse de 8,52% à 31000 FCFA ».
Toutefois, ces résultats ne prennent pas en compte les derniers développement de la situation politique en Côte d’Ivoire, qui ont largement perturbé au cour du mois de février le fonctionnement de la BRVM.
D’ailleurs, souligne CGF Bourse dans sa Lettre, la crise actuelle en Cote d’ivoire a produit un climat d’incertitude autour du marché sous régional, « un paramètre auquel les investisseurs notamment étrangers sont très sensibles ».
A titre conservatoire, la Bourse avait suspend le 15 février 2011 les activités à son siège d’Abidjan pour se replier sur Bamako.
Sur le site officiel de la BRVM, l’instition annonçait ce 1er mars 2011, une séance «stable» par rapport à la cotation «précédente», qui avait eu lieu le 11 février 2011, juste avant la suspension des activités à Abidjan.
La BRVM, est une institution sous régionale, au service de huit pays d’Afrique de l’ouest, tous membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine.
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