La ville de Nioro du Sahel, située près de la frontière avec la Mauritanie, a été la cible d’une attaque « terroriste » dans la soirée du lundi 6 janvier 2025, selon un communiqué de l’armée malienne, en date du 7 janvier 2025 et consulté par Ouestaf News. Les Forces armées maliennes (FAMa) informent que les assaillants, affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), se sont infiltrés avec des « complicités internes » et ont attaqué plusieurs points sensibles de la ville, notamment le poste de gendarmerie et le gouvernorat.
Les FAMa ont annoncé avoir repoussé l’attaque, tuant « 30 terroristes » et récupérant une importante quantité d’armes, dont 19 fusils d’assaut AK-47, trois mitrailleuses PKM et un lance-roquettes anti-char. Un militaire malien a cependant perdu la vie dans les affrontements, indique le communiqué.
L’armée malienne affirme que la situation est désormais sous contrôle. Parallèlement, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Jnim), qui a revendiqué l’attaque, a accusé l’armée d’avoir tué des civils lors des représailles, à travers les réseaux sociaux.
Cette attaque intervient dans un climat de tensions accumulées, marqué par l’annonce récente, dans un enregistrement audio attribué au Jnim, de la mort du chef religieux de la ville, enlevé le 24 décembre 2024.
Cet enregistrement audio attribué à Amadou Kouffa, chef de la Katiba Macina (membre du Jnim), a suscité une grande inquiétude au Mali sur le sort de Thierno Amadou Hady Tal au Mali.
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