La Cour d’appel de Bamako a rejeté, le 12 novembre 204, une demande de libération provisoire des 11 leaders politiques membres de la déclaration du 31 mars pour un retour à l’ordre constitutionnel, rapporte West Africa democracy radio (Wadr).
Arrêtés depuis près de cinq mois, ces anciens ministres et cadres de partis politiques sont poursuivis pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime ». Une détention jugée « incompréhensible » par un de leurs avocats, Me Ibrahim Marouf Sacko, interrogé par Wadr.
Selon l’avocat, le maintien en prison de ses clients ne se justifie pas car ces personnalités ne sont des pas « des criminels » ni des « gens dangereux » qui troublent l’ordre public.
Leur dossier sera renvoyé au juge d’instruction du tribunal de la commune V de Bamako qui , en septembre 2024, avait ordonné leur libération avant que le procureur ne s’y oppose.
Ces figures politiques avaient été arrêtées le 20 juin 2024 alors qu’ils tenaient une réunion dans un domicile privé. Une rencontre qui se tenait pendant la période de suspension de toute activité politique décrétée par le régime de transition entre le 10 avril et le 10 juillet 2024.
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