Ce rapport a été produit par un Comité consultatif dont le travail a consisté à « identifier les fondements politique, économique, social et religieux » de la violence, selon la même source.
Composé de 28 membres, ce comité avait été mis en place le 1er février 2010 par Goodluck Jonathan, alors officiellement vice-président, mais seul aux commandes du Nigeria en l’absence du président Umaru Musa Yar’Adua, malade et hospitalisé à l’époque.
« Nous avons proposé des mesures spécifiques qui une fois appliquées peuvent favoriser le retour de la paix, à Jos et aussi dans tout le pays, a indiqué, Salomon Lar en présentant le rapport produit par le Comité qu’il a dirigé.
Selon M. Lar les recommandations de ce texte peuvent server de jurisprudence dans la résolution des problèmes sociaux et religieux à l’échelle de la nation entière.
Rien qu’entre janvier et mars 2010, les violences opposant musulmans et chrétiens à Jos ont fait « plusieurs centaines de victimes», selon les médias nigérians.
Géant économique et démographique (150 millions d’habitants) de la sous région ouest africaine, le Nigeria, en dépit de l’adoption de la démocratie et de quelques progrès réalisés ces dernières années, reste un pays encore soumis à de graves troubles de manière épisodique.