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Nouveaux remous dans le secteur minier en Guinée

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Par Ouestafnews

« Rio Tinto a reçu ce jour une correspondance du président de la Guinée annonçant son intention d’annuler le contrat de concession de la mine de Simandou », affirme Rio Tinto dans un communiqué daté du 1er août 2008.
La firme, ne fournit pas les raisons pour lesquelles le président guinéen a pris sa décision, préférant dire qu’elle a respecté toutes les conditions prévues dans son contrat avec les autorités guinéennes passées « en toute transparence ».
Une fois informée de la nouvelle, la compagnie minière, qui revendique une présence sur tous les continents, a décidé d’entrer en contact avec les ministères compétents pour aplanir les difficultés, estimant qu’elle est en règle vis-à-vis de la législation guinéenne et qu’elle a jusque là respecté tous ses engagements.
Néanmoins des sites d’informations guinéens, citant des sources gouvernementales à Conakry, expliquent la décision de la présidence par l’absence d’étude de faisabilité.
« Rio Tinto n’aurait jusqu’à présent pas présenté une étude de faisabilité quoique les dirigeants de la compagnie parlaient de 2012 comme début des opérations dont le coût est estimé à 6 milliards de dollars », précise le site Guinéenews.
Selon la même source, l’article 41 du code minier de la Guinée prévoit qu’une concession « ne peut être accordée qu’en cas de découverte d’un ou des gisements dont l’évidence est dûment établie par une étude de faisabilité et dont l’exploitation nécessite des travaux et des investissements d’une importance particulière.»
Un correspondant de la radio française RFI à Conakry a dans un élément diffusé le 2 août évoqué un probable lien entre le limogeage de l’ancien secrétaire général de la présidence Mamadou Sam Soumah, remercié par le président Conté le 31 juillet 2008, et l’affaire Rio Tinto, sans trop préciser son implication dans l’affaire.
Avant son limogeage, M. Soumah était considéré à Conakry comme « l’homme fort » du régime en place à Conakry. Il a été remplacé par un ancien ministre de la fonction publique Alpha Ibrahima Keira, également époux de la sœur du président Lansana Conté.


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