Les mutilations génitales féminines sont des violations des droits humains, a-t-il dit citant également une source de l’Organisation mondiale de la santé selon laquelle près de 150 millions de femmes sont excisées à travers le monde, et le nombre risque d’atteindre les 2 millions par année.
Depuis la déclaration d’abandon de l’excision organisée à Malicounda dans la région de Thiès, en juillet 1997, des serments d’abandon de la pratique ancestrale se sont succédés malgré les pesanteurs politiques, sociales, culturelles et religieuses.
Il a cité la région de Kolda où une dizaine de déclarations ont été faites sous l’initiative de Tostan et ses partenaires, l’Unicef et le gouvernement du Sénégal qui, depuis 1999, a introduit une loi contre la pratique de l’excision.
Au Sénégal, le droit positif criminalise les mutilations génitales féminines depuis 1999 notamment la loi n° 99 –O5 du 29 Janvier modifiant certaines dispositions du code pénal.
‘’Malgré les tous ses efforts, nous constatons toujours des cas de réticence et c’est pourquoi nous demandons aux différents acteurs de multiplier les actions pour éradiquer la pratique de l’excision dont les conséquences sont néfastes sur la santé de la femme’’, a ajouté Pape Thierno Diallo.
A cet effet, il a rappelé la multiplication des actions de surveillance.
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