Depuis le 14 avril, deux éxécutifs se disputent les commandes de l’UFOA, tenues jusque là par Jacques Anouma, président de la Fédération Ivoirienne de footbal.
Lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée à Accra, neuf fédérations nationales ont décidé de ‘’destituer’’ Anouma, dont le mandat n’arrive en principe à expiration qu’en avril 2008. Ces fédérations, accusant l’actuelle direction de l’instance sous régionale de ‘’dysfonctionnement et manque de compétitions’’, ont alors élu le Nigérian Amos Adamu pour, disent-elles, redonner ‘’un nouvel élan à l’union zonale’’.
Une réunion dont, pour l’instant, on ne ne sait que trop peu de choses sur les intiateurs et les contours a été convoquée à Dakar, pour tenter de désamorcer la crise.
A côté de cette crise à la présidence de l’union zonale, plusieurs fédérations nationales sont elles-mêmes confrontées en interne, à de vives tensions voire à des crises profondes.
Ainsi, au Burkina Faso par exemple, les conséquences du match nul (0-0) entre les Etalons et les Black Mambas du Mozambique lors de la 3-ème journée des éliminatoires de la CAN 2008, ont amené les autorités à se séparer de l’entraîneur national, Drissa Traoré "Saboteur", le 20 avril dernier.
Ce résultat compromettant les chances de qualification des Etalons, les responsables de la Fédération burkinabé ont trouvé en l’entraîneur le fusible pour étouffer la colère des supporters qui avaient jeté des projectiles sur joueurs et dirigeants après le match nul.
Au Sénégal, les clubs qui ne veulent plus se laisser faire par une fédération exsangue et qui a du mal à respecter ses engagements, peuvent à tout moment arrêter les compétitions locales. Même si la crise ne fait pas toujours la Une des médias, des braises couvent encore sous la cendre.
Récemment pour monter leur courroux, huit clubs avaient d’ailleurs boycotté les compétitions organisées par l’instance dirigeante du football sénégalais. La reprise qui a eu lieu samedi 22 avril, a été effective grâce à l’engagement ferme de la Fédération d’apurer toutes ses dettes.
Pour montrer son engagement à mettre fin aux conflits, elle a décidé de convoquer un Comité directeur d’urgence le 28 avril prochain pour reprogrammer la 8-ème journée que plusieurs clubs de D1 et D2 avaient refusé de jouer.
Cette même fédération sénégalaise entretient des relations difficiles, presque conflictuelles avec le ministère de tutelle.
Un autre conflit pourrait rebondir au Sénégal parce que contrairement à la mesure prise par le ministère des sports demandant la gratuité des stades pour les clubs, deux directeurs de stade de Dakar ont sorti une note circulaire pour demander aux mêmes groupements sportifs des ‘’frais d’entretien’’.
Au Togo, la nouvelle fédération qui a été mise en place, doit faire face aux conséquences de la mauvaise gestion des ressources de la coupe du monde de football.
Et pour avoir trop élevé la voix et demandé que les joueurs puissent entrer dans leurs fonds, le capitaine des Eperviers et véritable star de l’équipe, Emmanuel Adebayor, a été sanctionné par sa Fédération. Il a été exclu de la sélection nationale en compagnie de deux de ses partenaires jusqu’à nouvel ordre.
Au Ghana un conflit ouvert met aux prises, Abedi Pelé, une des anciennes gloires du football africain à sa fédération.
Abédi et son équipe, le FC Nianan qui a battu… 31-0 l’équipe d’Okwawu United alors que ses rivaux pour la montée en D2, les Great Mariners l’ont emporté… 28-0 contre les Mighty Jets, ont été sanctionnés. Il a écopé d’un an de suspension.
La Fédération du Ghana, hôte de la CAN 2008, accuse les deux équipes d’avoir triché pour marquer autant de buts.
Au Mali, le dernier résultat terne de l’équipe nationale qui a fait match nul contre les Ecureuils du Bénin lors de la 3-ème journée à domicile, risque de raviver les tensions.
Ce match nul a en effet eu pour conséquence de reléguer l’équipe malienne constellée de stars à la seconde place du groupe de qualification derrière les Eperviers qui ont dominé la Sierra-Leone sur la marque de 3 à 1.
Un autre mauvais résultat pourrait mettre le feu aux poudres d’autant plus que le public malien ne pourrait pas comprendre que son onze national reste encore à quai après avoir raté la CAN 2006 au vu de son potentiel impressionnant.(Ouestafnews)
Lors d’une assemblée générale extraordinaire convoquée à Accra, neuf fédérations nationales ont décidé de ‘’destituer’’ Anouma, dont le mandat n’arrive en principe à expiration qu’en avril 2008. Ces fédérations, accusant l’actuelle direction de l’instance sous régionale de ‘’dysfonctionnement et manque de compétitions’’, ont alors élu le Nigérian Amos Adamu pour, disent-elles, redonner ‘’un nouvel élan à l’union zonale’’.
Une réunion dont, pour l’instant, on ne ne sait que trop peu de choses sur les intiateurs et les contours a été convoquée à Dakar, pour tenter de désamorcer la crise.
A côté de cette crise à la présidence de l’union zonale, plusieurs fédérations nationales sont elles-mêmes confrontées en interne, à de vives tensions voire à des crises profondes.
Ainsi, au Burkina Faso par exemple, les conséquences du match nul (0-0) entre les Etalons et les Black Mambas du Mozambique lors de la 3-ème journée des éliminatoires de la CAN 2008, ont amené les autorités à se séparer de l’entraîneur national, Drissa Traoré "Saboteur", le 20 avril dernier.
Ce résultat compromettant les chances de qualification des Etalons, les responsables de la Fédération burkinabé ont trouvé en l’entraîneur le fusible pour étouffer la colère des supporters qui avaient jeté des projectiles sur joueurs et dirigeants après le match nul.
Au Sénégal, les clubs qui ne veulent plus se laisser faire par une fédération exsangue et qui a du mal à respecter ses engagements, peuvent à tout moment arrêter les compétitions locales. Même si la crise ne fait pas toujours la Une des médias, des braises couvent encore sous la cendre.
Récemment pour monter leur courroux, huit clubs avaient d’ailleurs boycotté les compétitions organisées par l’instance dirigeante du football sénégalais. La reprise qui a eu lieu samedi 22 avril, a été effective grâce à l’engagement ferme de la Fédération d’apurer toutes ses dettes.
Pour montrer son engagement à mettre fin aux conflits, elle a décidé de convoquer un Comité directeur d’urgence le 28 avril prochain pour reprogrammer la 8-ème journée que plusieurs clubs de D1 et D2 avaient refusé de jouer.
Cette même fédération sénégalaise entretient des relations difficiles, presque conflictuelles avec le ministère de tutelle.
Un autre conflit pourrait rebondir au Sénégal parce que contrairement à la mesure prise par le ministère des sports demandant la gratuité des stades pour les clubs, deux directeurs de stade de Dakar ont sorti une note circulaire pour demander aux mêmes groupements sportifs des ‘’frais d’entretien’’.
Au Togo, la nouvelle fédération qui a été mise en place, doit faire face aux conséquences de la mauvaise gestion des ressources de la coupe du monde de football.
Et pour avoir trop élevé la voix et demandé que les joueurs puissent entrer dans leurs fonds, le capitaine des Eperviers et véritable star de l’équipe, Emmanuel Adebayor, a été sanctionné par sa Fédération. Il a été exclu de la sélection nationale en compagnie de deux de ses partenaires jusqu’à nouvel ordre.
Au Ghana un conflit ouvert met aux prises, Abedi Pelé, une des anciennes gloires du football africain à sa fédération.
Abédi et son équipe, le FC Nianan qui a battu… 31-0 l’équipe d’Okwawu United alors que ses rivaux pour la montée en D2, les Great Mariners l’ont emporté… 28-0 contre les Mighty Jets, ont été sanctionnés. Il a écopé d’un an de suspension.
La Fédération du Ghana, hôte de la CAN 2008, accuse les deux équipes d’avoir triché pour marquer autant de buts.
Au Mali, le dernier résultat terne de l’équipe nationale qui a fait match nul contre les Ecureuils du Bénin lors de la 3-ème journée à domicile, risque de raviver les tensions.
Ce match nul a en effet eu pour conséquence de reléguer l’équipe malienne constellée de stars à la seconde place du groupe de qualification derrière les Eperviers qui ont dominé la Sierra-Leone sur la marque de 3 à 1.
Un autre mauvais résultat pourrait mettre le feu aux poudres d’autant plus que le public malien ne pourrait pas comprendre que son onze national reste encore à quai après avoir raté la CAN 2006 au vu de son potentiel impressionnant.(Ouestafnews)
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