Par Ouestafnews
De leurs côtés les présidents Abdoulaye Wade du Sénégal et Laurent Ggbagbo de Côte d’Ivoire faisaient l’objet de vives critiques relayées par la presse de leurs pays respectifs pour s’être affichés à des mondanités, alors que le peuple "criait sa faim".
"Nous devons rencontrer le gouvernement et c’est prévu vendredi (le 5 avril) et si nous n’obtenons pas satisfaction, nous irons en grève", a affirmé Tolé Sagnon, secrétaire générale de la CGT-B joint au téléphone depuis Dakar.
Selon lui, les mesures déjà annoncées par le gouvernement burkinabé à la suite des violentes manifestations de fin février, n’ont pas encore eu d’incidence notable sur la flambée des prix qui pénalisent tous les salariés du pays.
Le leader syndicaliste cite l’exemple des "boutiques de référence" proposés par le gouvernement pour fournir des produits à des prix bas, mais cette mesure n’a pas servi à grand chose.
En plus affirme-t-il, le nombre de ces boutiques restent très limité dans la capitale et elles ne sont pas encore présentes « dans toutes les villes du Burkina », pays où plus de 180 personnes avaient été arrêtées à la suite des manifestations contre la vie chère.
Ces "émeutes de la faim" ont aussi occasionné une vive répression à Dakar le 31 mars et à Abidjan le 1er et 2 avril.
Aussi bien en Côte d ‘Ivoire qu’au Sénégal, les autorités ont fait intervenir les forces de l’ordre qui ont usé de violence pour mettre fin aux manifestations.
A Dakar au moins 24 personnes ont été arrêtées selon la police et à Abidjan un mort a été enregistré et plusieurs autres personnes blessées.
Les gouvernements ont partout justifé la hausse des prix par des facteurs "exogènes" hors de leur contrôle, dont la hausse des prix du pétrole et des céréales sur les amrhcés mondiaux..
Ces arguments on très peu convaincus les citoyens, surtout face au train de vie que mènent les dirigeants.
Plusieurs associations de défense des droits de l’homme à travers toute la sous-région ont dans des communiqués différents ou conjoints « condamné » la répression policière contre des citoyens qui ne faisaient qu’exprimer leurs insquiétudes face à une vie devenue intenable.
« Ces manifestations sont un signal fort pour dire aux gouvernements qu’ils doivent faire attention et mieux gérer les ressources nationales », a déclaré l’avocat malien Brahima Koné dans un entretien à Ouestafnews.
« Il y a un net repli démocratique en Afrique de l’Ouest » s’est désolé Me Koné, qui est également le président de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), un collectif africain d’associations qui a son siège au Burkina Faso.
Hormis ces critiques générales adressées à des gouvernements incapables de satisfaire la demande des consommateurs, les présidents Gbagbo et Wade ont fait l’objet de vives critiques, le premier pour s’être montré en boîte de nuit à Abidjan à la veille même des violentes manifestations et l’autre parce qu’il présidait un défilé de mode au bord de la mer à Dakar.
En réalité toutes ces deux « sorties présidentielles » ont eu lieu le week-end ayant précédé les manifestations à Dakar et Abidjan, mais elles ont été grandement relayées par les médias au moment même où la colère des consommateurs barraient partout la Une de l’actualité.
« Le peuple déprime la république défile(…) », réagissait ainsi un lecteur du journal sénégalais Le Quotidien daté du 1er avril, décrivant avec force détails la soirée de mode et de stylisme présidé par Abdoulaye Wade au bord de la mer à Dakar.
« Tout le gratin de l’Etat est là présent à commencer pas son plus haut représentant, son chef ainsi que son épouse », se désole ce lecteur (amadou Moctar Tall) qui termine son article par des mots simples : « je suis en colère. J’ai peur pour le Sénégal ».
"Nous devons rencontrer le gouvernement et c’est prévu vendredi (le 5 avril) et si nous n’obtenons pas satisfaction, nous irons en grève", a affirmé Tolé Sagnon, secrétaire générale de la CGT-B joint au téléphone depuis Dakar.
Selon lui, les mesures déjà annoncées par le gouvernement burkinabé à la suite des violentes manifestations de fin février, n’ont pas encore eu d’incidence notable sur la flambée des prix qui pénalisent tous les salariés du pays.
Le leader syndicaliste cite l’exemple des "boutiques de référence" proposés par le gouvernement pour fournir des produits à des prix bas, mais cette mesure n’a pas servi à grand chose.
En plus affirme-t-il, le nombre de ces boutiques restent très limité dans la capitale et elles ne sont pas encore présentes « dans toutes les villes du Burkina », pays où plus de 180 personnes avaient été arrêtées à la suite des manifestations contre la vie chère.
Ces "émeutes de la faim" ont aussi occasionné une vive répression à Dakar le 31 mars et à Abidjan le 1er et 2 avril.
Aussi bien en Côte d ‘Ivoire qu’au Sénégal, les autorités ont fait intervenir les forces de l’ordre qui ont usé de violence pour mettre fin aux manifestations.
A Dakar au moins 24 personnes ont été arrêtées selon la police et à Abidjan un mort a été enregistré et plusieurs autres personnes blessées.
Les gouvernements ont partout justifé la hausse des prix par des facteurs "exogènes" hors de leur contrôle, dont la hausse des prix du pétrole et des céréales sur les amrhcés mondiaux..
Ces arguments on très peu convaincus les citoyens, surtout face au train de vie que mènent les dirigeants.
Plusieurs associations de défense des droits de l’homme à travers toute la sous-région ont dans des communiqués différents ou conjoints « condamné » la répression policière contre des citoyens qui ne faisaient qu’exprimer leurs insquiétudes face à une vie devenue intenable.
« Ces manifestations sont un signal fort pour dire aux gouvernements qu’ils doivent faire attention et mieux gérer les ressources nationales », a déclaré l’avocat malien Brahima Koné dans un entretien à Ouestafnews.
« Il y a un net repli démocratique en Afrique de l’Ouest » s’est désolé Me Koné, qui est également le président de l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), un collectif africain d’associations qui a son siège au Burkina Faso.
Hormis ces critiques générales adressées à des gouvernements incapables de satisfaire la demande des consommateurs, les présidents Gbagbo et Wade ont fait l’objet de vives critiques, le premier pour s’être montré en boîte de nuit à Abidjan à la veille même des violentes manifestations et l’autre parce qu’il présidait un défilé de mode au bord de la mer à Dakar.
En réalité toutes ces deux « sorties présidentielles » ont eu lieu le week-end ayant précédé les manifestations à Dakar et Abidjan, mais elles ont été grandement relayées par les médias au moment même où la colère des consommateurs barraient partout la Une de l’actualité.
« Le peuple déprime la république défile(…) », réagissait ainsi un lecteur du journal sénégalais Le Quotidien daté du 1er avril, décrivant avec force détails la soirée de mode et de stylisme présidé par Abdoulaye Wade au bord de la mer à Dakar.
« Tout le gratin de l’Etat est là présent à commencer pas son plus haut représentant, son chef ainsi que son épouse », se désole ce lecteur (amadou Moctar Tall) qui termine son article par des mots simples : « je suis en colère. J’ai peur pour le Sénégal ».
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