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« Fragilisation des Etats » : l’OIF va s’y pencher, mais crises et tensions perdurent

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PAR OUESTAFNEWS

Cette rencontre va se tenir alors que l’Afrique (toutes régions et toutes zones linguistiques confondues), est à nouveau traversée par des convulsions et des crises que l’on croyait avoir dépassées.
Les exemples ne manquent pas qui font du thème une priorité pour l’ensemble du continent:, que ce soit dans les pays où règnent déjà la violence comme le Tchad ou le Kenya, ou alors dans des pays où se réveillent les vieux démons de la rébellion armée (Niger, Mali) ou encore ceux où l’absence de dialogue alourdit le climat politique (Sénégal, Gambie).
Lors de leur rencontre dans la capitale française, les ministres de la justice devront se pencher sur « le développement de la justice pour renforcer les capacités institutionnelles de l’État et prévenir sa fragilisation », selon un communiqué de l’organisation parvenu à Ouestafnews. Reste à savoir ce qui changera concrètement à l’issue de cette rencontre.
On sait que dans la plupart des pays africains, la question de l’indépendance du pouvoir judiciaire vis-à vis de l’exécutif pose problème, et l’empêche de jouer son rôle d’arbitre neutre lorsque surviennent des crises politiques majeures.
Au Tchad, faute de démocratie véritable, l’opposition armée a envahi depuis le 1er février la capitale Ndjamena alors qu’au Kenya un contentieux électoral a dégénéré et ouvert un cycle de violence sans précédent.
Au Niger deux journalistes sont emprisonnés en raison de « leurs contacts » avec la rébellion qui sévit dans le nord du pays alors qu’en Gambie, la liberté de presse est bafouée au quotidien par le chef de l’Etat Yahya Jammeh, sans qu’aucune autorité ou aucun mécanisme basé sur la justice ne puisse mettre fin au choix de l’arbitraire imposé par les dirigeants.
Au Sénégal, l’ancien premier ministre Idrissa Seck, accusé d’avoir pillé les ressources de l’Etat n’a toujours pas rendu compte à l’Etat. Plutôt, M. Seck ést tantôt accusé, tantôt blanchi au gré de ses relations et négociations avec le chef de l’Etat, donnant au citoyens l’impression d’une justice aux allures de girouette


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