Par Ouestafnews
La manifestation réprimée par la police était organisée à l’appel des associations sénégalaises de consommateurs. Elle a eu lieu dans le populeux quartier de Khar Yalla situé à la lisière entre le centre et la banlieue dakaroise.
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont interpellé plusieurs personnes, selon les médias locaux et une organisation de défense des droits de l’homme.
Momar Ndao de l’Association sénégalaise des consommateurs et Jean Pierre Dieng de l’Union nationale des consommateurs sénégalais (UNCS) ont "été arrêtés" et conduits à un commissariat de Police de la capitale, selon la Rencontre Africaine pou la Défense des Droits de l’Homme (Raddho, basée à Dakar) qui affirme qu’elle « était sur le terrain » au moment de la manifestation.
Ainsi "la Raddho a pu constater les arrestations et bastonnades avec des matraques à décharge électrique", affirme un communiqué de l’ONG signé de son président Alioune Tine et parvenu à Ouestafnews.
La Raddho, qui condamne ses agissements et demandent que leur auteurs soient identifiés et jugés, évoque également l’arrestation de Talla Sylla, leader d’un petit parti d’opposition, mais connu pour ses positions très critiques vis-à-vis du président Abdoulaye Wade.
D’autres représentants de l’opposition sénégalaise, dont Ousmane Tanor Dieng, leader du Parti socialiste (PS, ex-parti au pouvoir) et Madior Diouf, leader du Rassemblement National Démocratique (RND), ont également été aperçus sur les lieux de la manifestation qui étaient filmé en direct par une chaîne de télévision privée (Walf TV).
Pendant plus de trois heures Walf TV a montré en boucle les scènes de violences et la course poursuite entre policiers qui usaient de gaz lacrymogène et de matraques d’un côté et les manifestants qui usaient de pierres pour riposter et brulaient des pneus sur la chaussée.
La chaîne a ensuite annoncé peu après 19H00 GMT que la Division des Investigations Criminelles (DIC, une branche de la police) lui a demandé d’arrêter la diffusion les images de la manifestation et de remettre les enregistrements vidéo. La chaîne ‘est exécutée pour rester dans "la légalité, selon Aissatou Diop une des responsables de Walf TV qui s’exprimait également en direct à l’antenne.
Alors que certains des manifestants arboraient des brassards rouges pour exprimer leur colère, d’autres portaient des T-shirt sur lesquels on pouvait lire "nous avons faim".
Avant le Sénégal, le Burkina Faso avaient vu fin février de violentes manifestations contre la vie chère, qui avaient conduits à plus de 180 arrestations.
En Afrique centrale, le Cameroun avait aussi vécu ses jours d’émeutes début mars, sévèrement réprimées par les forces de sécurité.
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et ont interpellé plusieurs personnes, selon les médias locaux et une organisation de défense des droits de l’homme.
Momar Ndao de l’Association sénégalaise des consommateurs et Jean Pierre Dieng de l’Union nationale des consommateurs sénégalais (UNCS) ont "été arrêtés" et conduits à un commissariat de Police de la capitale, selon la Rencontre Africaine pou la Défense des Droits de l’Homme (Raddho, basée à Dakar) qui affirme qu’elle « était sur le terrain » au moment de la manifestation.
Ainsi "la Raddho a pu constater les arrestations et bastonnades avec des matraques à décharge électrique", affirme un communiqué de l’ONG signé de son président Alioune Tine et parvenu à Ouestafnews.
La Raddho, qui condamne ses agissements et demandent que leur auteurs soient identifiés et jugés, évoque également l’arrestation de Talla Sylla, leader d’un petit parti d’opposition, mais connu pour ses positions très critiques vis-à-vis du président Abdoulaye Wade.
D’autres représentants de l’opposition sénégalaise, dont Ousmane Tanor Dieng, leader du Parti socialiste (PS, ex-parti au pouvoir) et Madior Diouf, leader du Rassemblement National Démocratique (RND), ont également été aperçus sur les lieux de la manifestation qui étaient filmé en direct par une chaîne de télévision privée (Walf TV).
Pendant plus de trois heures Walf TV a montré en boucle les scènes de violences et la course poursuite entre policiers qui usaient de gaz lacrymogène et de matraques d’un côté et les manifestants qui usaient de pierres pour riposter et brulaient des pneus sur la chaussée.
La chaîne a ensuite annoncé peu après 19H00 GMT que la Division des Investigations Criminelles (DIC, une branche de la police) lui a demandé d’arrêter la diffusion les images de la manifestation et de remettre les enregistrements vidéo. La chaîne ‘est exécutée pour rester dans "la légalité, selon Aissatou Diop une des responsables de Walf TV qui s’exprimait également en direct à l’antenne.
Alors que certains des manifestants arboraient des brassards rouges pour exprimer leur colère, d’autres portaient des T-shirt sur lesquels on pouvait lire "nous avons faim".
Avant le Sénégal, le Burkina Faso avaient vu fin février de violentes manifestations contre la vie chère, qui avaient conduits à plus de 180 arrestations.
En Afrique centrale, le Cameroun avait aussi vécu ses jours d’émeutes début mars, sévèrement réprimées par les forces de sécurité.
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