La rencontre se tient en prélude à la conférence des ministres des Mines prévue vers la fin de la même semaine, indique la CEDEAO dans un communiqué transmis à Ouestafnews.
L’objectif visé est d’arriver à « favoriser la création de l’environnement juridique souhaitable en la matière en Afrique de l’Ouest », explique la même source.
Cette question fait l’objet depuis plusieurs années de multiples dénonciations de la part d’associations communautaires et d’organisations de la société civile africaine qui estiment que les contrats signés avec les multinationales qui exploitent les mines sont en défaveur des populations autochtones.
D’autres questions à l’agenda des experts de la CEDEAO portent sur sont les projets de « politique minière régionale » et de « code minier régional », selon le communiqué.
Une enquêté menée en 2008 par Ouestafnews avait permis de révéler qu’il y existe une certaine prise de conscience du potentiel que représente le secteur minier dans la sous région, mais que très peu avait été fait au niveau politique par les Etats pour en tirer profit.
Lors de leur réunion, les responsables de la CEDEAO vont voir comment arriver à la mise en valeur des ressources minières pour profiter à la croissance et au développement dans la région, de travailler à la mise en place d’un régime minier équitable, à l’amélioration de la gouvernance dans le secteur minier etc.
Jusque là le secteur minier ouest africain est marqué par une grande opacité et un manque de transparence dans la signature des contrats et surtout la non-prise en compte des préoccupations des populations locales dans les zones d’exploitation minière.
A titre d’exemple, dans l’est du Sénégal, des jeunes se sont récemment soulevées de manière violente pour protester contre ces pratiques.
Lors de leurs travaux, les experts vont examiner les liens entre le secteur des ressources minières et les autres secteurs de l’économie.
Selon le communiqué de la CEDEAO, les experts devront explorer les moyens de favoriser l’appropriation participative du secteur minier par tous les acteurs, le renforcement des capacités institutionnelles et humaines et l’institution d’un mécanisme pour le suivi-évaluation de l’impact des activités liées à l’industrie minière sur les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
Il y exactement un an, le 4 avril 2008, l’organisation sous régionale ouest africaine avait signé avec l’ONG Oxfam un accord en vue de travailler à l’élaboration « d’une politique minière commune, favorable aux pauvres, respectueuses des principes de protection de l’environnement et des droits humains, et qui rend les gouvernements et les compagnies minières responsables, à travers des pratiques de bonne gouvernance ».
L’objectif visé est d’arriver à « favoriser la création de l’environnement juridique souhaitable en la matière en Afrique de l’Ouest », explique la même source.
Cette question fait l’objet depuis plusieurs années de multiples dénonciations de la part d’associations communautaires et d’organisations de la société civile africaine qui estiment que les contrats signés avec les multinationales qui exploitent les mines sont en défaveur des populations autochtones.
D’autres questions à l’agenda des experts de la CEDEAO portent sur sont les projets de « politique minière régionale » et de « code minier régional », selon le communiqué.
Une enquêté menée en 2008 par Ouestafnews avait permis de révéler qu’il y existe une certaine prise de conscience du potentiel que représente le secteur minier dans la sous région, mais que très peu avait été fait au niveau politique par les Etats pour en tirer profit.
Lors de leur réunion, les responsables de la CEDEAO vont voir comment arriver à la mise en valeur des ressources minières pour profiter à la croissance et au développement dans la région, de travailler à la mise en place d’un régime minier équitable, à l’amélioration de la gouvernance dans le secteur minier etc.
Jusque là le secteur minier ouest africain est marqué par une grande opacité et un manque de transparence dans la signature des contrats et surtout la non-prise en compte des préoccupations des populations locales dans les zones d’exploitation minière.
A titre d’exemple, dans l’est du Sénégal, des jeunes se sont récemment soulevées de manière violente pour protester contre ces pratiques.
Lors de leurs travaux, les experts vont examiner les liens entre le secteur des ressources minières et les autres secteurs de l’économie.
Selon le communiqué de la CEDEAO, les experts devront explorer les moyens de favoriser l’appropriation participative du secteur minier par tous les acteurs, le renforcement des capacités institutionnelles et humaines et l’institution d’un mécanisme pour le suivi-évaluation de l’impact des activités liées à l’industrie minière sur les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
Il y exactement un an, le 4 avril 2008, l’organisation sous régionale ouest africaine avait signé avec l’ONG Oxfam un accord en vue de travailler à l’élaboration « d’une politique minière commune, favorable aux pauvres, respectueuses des principes de protection de l’environnement et des droits humains, et qui rend les gouvernements et les compagnies minières responsables, à travers des pratiques de bonne gouvernance ».